Deux manifestants ont été interpellés par les policiers qui ont empêché les centaines de manifestants de se rendre devant l’Assemblée nationale, ont indiqué des témoins que cite l’AFP.
La manifestation de lycéens visait à tirer la sonnette d’alarme sur le risque d’une année blanche pour les élèves et étudiants gabonais vu que la grève enclenchée depuis début février à l’appel d’une vingtaine de mouvements syndicaux, se poursuit.
Un cas de blessure a été enregistré au cours de la manifestation, une vendeuse de fruits et légumes installée aux abords du bâtiment a également été blessée à la jambe.
Gabriel Ntougou, fonctionnaire au ministère de l’Éducation nationale a affirmé que la police a chargé alors que les manifestants s’étaient réunis devant le palais du peuple.
Plusieurs responsables de l’opposition, dont l’ancien président de la commission de l’Union africaine, Jean Ping, avaient apporté leur soutien aux protestataires en se joignant brièvement au cortège.
Les fonctionnaires qui poursuivent leur mouvement, réclament le relèvement du point d’indice salarial et l’augmentation du SMIC (salaire minimum) de 80.000 francs CFA (121 euros) à 300.000 francs CFA (454 euros).
Mais après des négociations houleuses, le gouvernement a rejeté ces deux derniers points, affirmant que de telles dépenses seraient « insoutenables pour le bon fonctionnement de l’État ».