Une partie de l’opposition gabonaise s’est réunie, lundi dernier au siège du Congrès pour la démocratie et la justice (CDJ) à Libreville, en vue de l’organisation d’un dialogue national inclusif et sans tabou pour l’unité de l’opposition, a constaté un journaliste de l’AGP.
« Le seul moyen, la seule voie qui pourrait permettre au Gabon de retrouver la paix sociale est, pour nous, l’organisation d’un dialogue national inclusif et sans tabou. Notre rencontre d’aujourd’hui devrait nous amener à une convergence d’analyses et de points de vue pouvant déboucher sur un rassemblement de nos forces en vue d’une unité d’action », a déclaré le président en exercice de l’Union des forces pour l’alternance (UFA), Benoît-Joseph Mouity Nzamba.
Au cours cette rencontre qui a vu la présence de plusieurs regroupements politiques excepté le Front uni de l’opposition pour l’alternance (FUOPA) de Zacharie Myboto, M. Mouity Nzamba a rappelé que la situation actuelle du Gabon est caractérisée par une crise multiforme et multisectorielle qui impose de trouver les voies et moyens pour en sortir.
« Nous souhaitons, qu’ensemble, nous réfléchissions aux conditions de l’organisation de ce dialogue en recherchant la forme à donner à la dynamique unitaire Opposition / Société civile qui permettrait, rapidement, la tenue de ce forum destiné à trouver des réponses aux attentes de notre peuple », a-t-il affirmé.
Le président du Parti gabonais du progrès (PGP) est ainsi revenu sur l’importance de la recherche de l’unité de l’opposition au regard des manquements et raisons qui sont à l’origine de la désunion qui l’a toujours caractérisée depuis la conférence nationale de 1990 jusqu’à ce jour.
L’opposition gabonaise, toutes tendances confondues, comme l’a indiqué M. Benoît-Joseph Mouity-Nzamba, doit maintenant tirer les leçons qui s’imposent pour repenser sa stratégie de prise du pouvoir car, a-t-il martelé : « nous ne pouvons pas continuer d’être divisés sur la seule base de la satisfaction de nos égos et de la recherche des adoubements par l’extérieur.
Depuis la conférence nationale de 1990, l’opposition gabonaise est toujours à la recherche d’une dynamique unitaire. Plusieurs regroupements des partis politiques ont successivement été créés jusqu’à ce jour pour l’unifier l’opposition mais toujours en vain.