A l’initiative de l’Union des forces pour l’alternance (UFA), groupement politique de l’opposition actuellement présidé par le leader du Parti gabonais du progrès (PGP), Benoît Mouity Nzamba, plusieurs responsables des partis du même bord politique se sont récemment réunis au siège du Congrès pour la démocratie et la justice (CDJ) sis à Petit-Paris.
Il s’agissait pour eux d’analyser la situation socio-politique qui prévaut en ce moment dans notre pays et de recenser quelques pistes pour sortir de la crise qui perturbe le climat social depuis plusieurs mois. Selon Mouity Nzamba et ses collègues, le Gabon subit « une crise multiforme et multisectorielle ». Laquelle nécessite, à leurs yeux, « le rassemblement de toutes les forces politiques et la société civile en vue de rechercher les solutions qui s’imposent ».
C’est dans cette perspective que les participants à cette réunion, tout en affirmant leur volonté d’œuvrer ensemble sur des questions d’intérêt général, ont pensé à l’organisation « d’un dialogue inclusif et sans tabou pour trouver les solutions à la crise que traverse le Gabon ». Ils ont d’ores et déjà récusé le Conseil national de la démocratie (CND) comme cadre pouvant abriter une telle concertation. Estimant que cette structure, dans sa configuration actuelle, « n’obéit ni à l’esprit ni à la lettre des Accords de Paris de 1994 ».
