Le ministre gabonais de l’Intérieur, de la sécurité publique, de l’immigration et de la décentralisation, Guy Bertrand Mapangou, a indiqué lundi à Libreville, au sortir d’une visite du bâtiment de l’ambassade du Bénin incendié dimanche, que les acteurs et les commanditaires de cet incendie seront poursuivis, a constaté un journaliste de l’AGP.

« Ceux qui ont posé cet acte répréhensibles face à ce pays ami, nous allons les poursuivre », a déclaré M. Mapangou, précisant que « Et, nous avons des indices qui nous font penser sérieusement que ces gens ont agi sur des ordres des hommes politiques ».

« Même les hommes politiques quelque soit leur nature, leur taille ou leur gabarie ces gens aussi, si toutes les informations réunies révèlent qu’ils sont des commanditaires, nous allons pouvoir faire respecter les lois en vigueur en République gabonaise », a-t-il soutenu.

Notre boulot, réaffirme-t-il, est d’assurer la sécurité des personnes et des biens et nous allons l’assurer dans toute la rigueur, espérant que ses compatriotes ne vont pas crier demain que le pouvoir a été ‘’trop rigoureux ou trop dur’’.

Le membre du gouvernement gabonais a confirmé que toutes les dispositions sont prises pour la sécurisation des représentations diplomatiques.

« Concrètement nous allons assurer aussi bien la sécurité de l’ambassadeur en sa résidence qu’à l’ambassade incendiée ».

« Nous serons obligés, dès demain, de lancer une opération d’envergure, pour protéger et rassurer toutes les représentations », a-t-il dit.

« Notre boulot est d’assurer la sécurité des personnes et des biens et nous allons l’assurer dans toute la rigueur », a dit Guy Bertrand Mapangou.

Le ministre gabonais de l’intérieur, de la sécurité publique, de l’immigration et de la décentralisation a rappelé que cet incident ne doit pas être assimilé comme étant un danger pour les ressortissants béninois vivant au Gabon.

« Il ne faut pas transposer ce qui s’est passé pour dire que les Béninois sont en danger dans les quartiers. Pour l’instant il n’ya pas d’interpellations. Dans le quartier et des indices indiquent que ce sont des riverains de l’ambassade », a-t-il conclu.