Le ministre gabonais du commerce, Gabriel Tchango a explicité les vertus et principales caractéristiques du « Gabon Emergent », et du Projet de Société « l’avenir en confiance », dans un panel qui avait pour thème « L’Afrique à l’épreuve de la mondialisation ».
Le ministre gabonais a saisi cette opportunité pour rappeler que la croissance et l’emploi étaient au cœur des préoccupations des plus hauts dirigeants de la République Gabonaise.
« la position géographique du Gabon, situé au cœur du Bassin du Congo, lui impose un certain nombre de lisibilité dans la structuration de son économie , tributaire depuis de trop nombreuses années nombreuses années des rentes occasionnée par la production de pétrole , jusqu’à l’arrivée à la tête de l’Etat , en 2009 , du Président Ali Bongo Ondimba », a déclaré Gabriel Tchango.
Pour lui, le projet de « Gabon émergent » consiste à mettre en oeuvre une stratégie autour de trois piliers de croissance dont le ressort est la valorisation du potentiel en ressources humaines, naturelles et minéralières du Gabon.
Sur le volet industriel, le ministre a présenté la valorisation locale des matières premières, avec pour finalité une exportation de produits à très haute valeur ajoutée, comme nouvel atout d’un Gabon qui se développe.
Il a aussi présenté Gabon qui se positionne, plus que jamais en pionnier sur l’un des défis majeurs du XXIe siècle à savoir : l’effort mondial de préservation de l’environnement et de lutte contre le réchauffement climatique.
Le ministre gabonais du commerce n’a pas manqué de préciser que le Gabon ambitionne, également, de devenir une référence régionale dans des domaines tels que les services financiers, les nouvelles technologies de l’information, les métiers de services liés à l’économie verte ou encore certains domaines spécialisés de l’enseignement supérieur ou de la santé.
Remerciant Sa Majesté le Roi Mohammed VI, les autorités, et le peuple marocain pour la chaleur de l’hospitalité M. Tchango a réaffirmé l’ancrage du Gabon aux résolutions déclinées par l’OMC. Il a émis le vœu que l’organisation serve, véritablement, de rampe de lancement, à la stabilité économique du continent africain.
C’est en Avril 1994 toujours à Marrakech que cette rencontre s’est tenue pour la première fois en vue de lancer un nouvel état de droit et l’établissement de nouvelles règles universelles.
Cette année, ce sont près de 300 conférenciers qui sont réunis pour cette grand-messe du commerce international .Les représentants des autres organisations internationales chargées du commerce, des finances et du développement y prennent également part, aux côtés des grands capitaines d’industrie africains. Selon les organisateurs, cette conférence dédiée au bilan du « 20e anniversaire de l’accord de Marrakech qui a clôturé les négociations du GATT et donné naissance à l’OMC, s’inscrivait dans la droite ligne de la politique africaine du Maroc ».
L’organisation Mondiale du Commerce (OMC) créée en 1995 au sommet du GATT (Marrakech), compte en son sein, aujourd’hui ,42 pays d’Afrique
