Bruno Ben Moubamba, président élu de l’Union du peuple gabonais (UPG) mais contesté par le Secrétaire exécutif du parti, Mathieu Mboumba Nziengui, a affirmé sur sa page facebook que la descente musclée de la police jeudi au siège du parti avait pour but de l’assassiner et non de l’en expulser.
Le jeune opposant affirme que la « soixantaine de policiers armés jusqu’aux dents sont intervenus au siège de l’Union du Peuple Gabonais (UPG) : Police Judicaire, Brigade Anti Criminalité (BAC), Police de l’Air et des Frontières … Certains d’entre eux avaient pour objectif de provoquer un incident et de tirer à vue sur le nouveau Président de l’UPG, Bruno Ben MOUBAMBA ».
« Pour preuve, ils étaient cagoulés et prêts à faire feu », argumente-t-il soutenant même que « des assassins avaient été infiltrés dans la Police Judicaire pour abattre Bruno Ben MOUBAMBA à la première occasion ».
Bruno Ben Moubamba accuse des hommes politiques proches du pouvoir d’avoir orchestré cette opération punitive et humiliante.
Officiellement, ces policiers sont venus déguerpir Moubamba et sa troupe suite à une plainte de Mathieu Mboumba Nziengui qui ne reconnait pas sa destitution et le congrès ayant porté à la présidence du parti le jeune Moubamba.
Bruno Ben Moubamba a annoncé avoir repris le contrôle du siège. Un reporter de Gabonactu.com a constaté vendredi soir que le siège était dans le noir. Il n’y avait l’ombre d’aucun militant.
Daniel Etienne