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Enfin ! Des funérailles nationales pour Rose Rogombe

Rose-RogombeAprès n’avoir accordé, le jour du décès de l’ancien président de la République par intérim, qu’un hommage a minima à l’illustre disparue, la présidence de la République vient de se raviser. Son porte-parole a annoncé jeudi que Rose-Francine Rogombé aurait droit à l’hommage de la Nation. Une décision qui a reçu un bel accueil au sein de l’opinion.

Décédée à Paris le 10 avril dernier, Rose Francine Rogombé qui a dirigé la période de transition consécutive à la disparition du président Omar Bongo va finalement recevoir l’hommage de la Nation tout entière la semaine prochaine. On se rappelle que le Conseil des ministres réuni ce même jour au Palais du Bord de mer n’avait pas évoqué de funérailles nationales pour celle qui avait expédié les «affaires courantes» au sommet de l’Etat du 10 juin au 16 octobre 2009, soit pendant plus de quatre mois.

La décision de la présidence de la République – annoncée par le porte-parole de cette institution, Alain-Claude Billie By Nzé – d’honorer la mémoire de celle que certains Gabonais appellent «la mère de la République» est bien accueillie au sein de l’opinion et «apaise la Nation». «Nous avons été déçus par le communiqué final du conseil des ministres du 10 avril dernier, parce que le décès de Rose Francine Rogombé n’y était évoqué que comme celui d’un Sénateur ordinateur. Aujourd’hui, nous remercions l’Etat pour avoir finalement décidé d’organiser en l’honneur de la très grande dame des obsèques dignes de son rang», se réjouit un ancien membre du cabinet de Rose Rogombé au Sénat. «Rose Francine Rogombé avait déçu quelques Gabonais lorsque, après les résultats controversés de l’élection présidentielle de 2009. Elle était venue à Port-Gentil dire aux myénè (Oroungou, Nkomi) de l’Ogooué-Maritime : ’’pourquoi vous laissez ceux qui viennent d’ailleurs casser chez vous’’, sous-entendu les Mériè ; mais qu’à cela ne tienne, je suis résolument d’accord que la République rende les honneurs à cette Grande Dame», souligne un membre de l’Union du peuple gabonais qui résidait dans la capitale économique lors de la dernière élection présidentielle.

D’une manière générale, la présidence de la République vient là de marquer un point, car «si les obsèques de l’ancien président de la République par intérim ne devaient être laissées qu’au Sénat et à sa propre famille, ce fait aurait constitué un raté républicain», estime un professeur de sociologie à l’Université Omar-Bongo.

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