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Les entreprises privées doivent s’impliquer dans la lutte contre le paludisme (Dr Nzenguet A-kassa)

PaludismeLe ministre gabonais délégué à la Santé, Dr. Youssouf Sidibe Nzenguet A-kassa, a appelé, samedi à Libreville, les entreprises privées à s’impliquer davantage dans la lutte contre le paludisme, au cours d’une rencontre organisée à l’occasion de la journée mondiale de lutte contre cette maladie.

« Le paludisme est une maladie qui pèse non seulement sur le développement économique d’un pays endémique, mais aussi sur les entreprises et les communautés locales », a déclaré M. Nzenguet Akassa, au cours d’une rencontre au centre des métiers Jean Violas d’Owendo (banlieue sud de Libreville), ayant regroupé des agents du ministère de la Santé, des praticiens du domaine et autres autorités municipales, à la faveur de la journée dédiée au paludisme.

3Je demande à toutes les entreprises d’intégrer le processus de mobilisation de ressources domestiques, à travers la formation d’une coalition des entreprises qui permettrait de capitalise les ressources et de mieux lutter contre le paludisme3’’, a ajouté le ministre délégué à la Santé après avoir rappelé les efforts en cours ou déjà déployés par le gouvernement gabonais dans la lutte contre la pathologie du paludisme.

Au nombre des initiatives prises par les pouvoirs publics pour contrer cette maladie, a souligné le ministre, il y a la révision et la vulgarisation des nouvelles directives nationales de prise en charge des cas de paludisme par l’utilisation des Tests de diagnostic rapide (TDR) dans les structures sanitaires ; le renforcement des campagnes de sensibilisation sur la maladie ; la distribution (aux populations vulnérables, notamment) des moustiquaires imprégnées d’insecticides de longue durée d’efficacité (MILDE) ; la prise en charge par la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (Cnamgs) des médicaments antipaludiques, etc.

De même, a poursuivi M. Nzenguet Akassa, deux décisions ont été prises en vue de réduire significativement le poids négatif du paludisme au Gabon. Il s’agit de l’exonération des taxes et autres frais de douanes sur les moustiquaires imprégnées d’insecticides de longue durée ; puis de l’introduction très prochaine par la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS) et la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) des MILDE dans les layettes.

Enfin, a-t-il relevé, il importe de rappeler l’action des équipes mobiles qui sillonnent les quartiers de Libreville, dans le cadre de l’opération de lutte anti-vectorielle, à travers le projet dit ‘’Labiopharm’’.

« Des efforts ont été déployés par le gouvernement gabonais et ses partenaires en vue d’éradiquer le paludisme », a conclu le ministre délégué, estimant toutefois que ces mesures ‘’restent fragiles’’.

Intervenant à cette occasion, le point focal paludisme de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le docteur Nkone Asseko Ghislaine, a également plaidé pour le renforcement de la collaboration intersectorielle, du partenariat public-privé et des initiatives fondées sur la responsabilité sociale des entreprises, en plus de l’engagement politique.

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