Au Gabon, plusieurs associations et organisations de journalistes appellent à la libération de Jean de Dieu Ndoutoum-Eyi, directeur de l’hebdomadaire Ezombolo. Réunis hier vendredi 8 mai, ses confrères s’indignent « de la détention arbitraire » du journaliste et exigent son élargissement pur et simple sans quoi ils se constitueraient tous prisonniers.
Jean de Dieu Ndoutoum-Eyi est détenu depuis le 5 mai dans les locaux de la direction générale de la Contre-ingérence et de la Sécurité militaire, communément appelée B2. Il aurait été interpellé suite à la publication d’un article portant sur une probable dispute entre le président de la République gabonaise et son ministre de la Défense nationale. Une seule condition à sa libération : livrer sa source au palais présidentiel ; ce qu’il refuse, estimant qu’un journaliste ne révèle jamais ses sources. Norbert Ngoua Mezui le secrétaire général de l’Observatoire gabonais des médias répond aux questions de RFI.
Nous estimons que la procédure suivie relève de l’illégalité.
Norbert Ngoua, secrétaire général de l’Observatoire gabonais des médias.