Le secrétaire exécutif adjoint de l’Union nationale (UN, opposition), Paul-Marie Gondjout, a salué mardi, les recommandations de l’Organisation des Nation Unies (ONU) qui souhaite « des élections inclusives, paisibles et crédibles pour la stabilité de la région » à l’issue de la 3ème réunion des représentants et envoyés spéciaux du secrétaire général de l’ONU qui s’est achevée lundi dernier dans la capitale gabonaise.
« Les positions de l’Unoca vont en droite ligne avec ce que nous pensons. Si les élections de 2016 ne sont pas préparées correctement, nous nous acheminons dans des sérieux problèmes qui sont loin d’être semblables à ceux déjà connus lors des dernières consultations électorales », a indiqué Paul-Marie Gondjout.
Réagissant sur la possibilité de l’Union nationale de présenter un candidat à la prochaine élection présidentielle, M. Gondjout a coupé court.
« Pour la candidature unique de l’opposition, nous n’en parlons pas parce que cela ne constitue pas, pour l’instant, une priorité. Pour nous, ce sont les conditions des élections de 1016 qui nous préoccupent. Nous avons vu ce qui s’est passé en 2009, 2005, 1998 et 1993. Nous nous sommes toujours plaints des mauvaises conditions de l’organisation des élections. La constitution de 1991 qui a été fait consensuellement entre l’opposition et la majorité, les accords de paris en 1994, ceux d’Arembo en 2006, tous sanctionnés par les modifications sur le système électorale ont été bafoués par le Parti démocratique gabonais (PDG-au pouvoir) », a-t-il constaté.
Paul Marie Gondjout a toutefois relevé les multiples alertes lancés par son parti à d’importantes institutions nationales et internationales.
« Les élections engagent deux parties principales (majorité/opposition). C’est pourquoi nous devons nous asseoir pour ensemble voir comment préparer sereinement les futures élections. Si nous partons aux présidentielles dans les mêmes conditions que les précédentes c’est sûr que nous fonçons tout droit vers un mur. Il n’est pas question qu’un seul camp travail tout seul. C’est seulement à cette condition que nous parlerons de candidature de 2016 », a-t-il dit
Les recommandations à l’issue des travaux de la réunion de haut niveau des représentants et envoyé spéciaux de l’ONU à Libreville prévoient entre autres, la nécessité pour l’UNOCA de « continuer à soutenir les acteurs électoraux et à accompagner les processus électoraux dans les pays d’Afrique centrale, y compris en facilitant le dialogue politique et en usant des bons offices du Secrétaire général de l’ONU et la mise en place des dispositifs adéquats pour prévenir des coups d’Etat électoraux, en dotant les Etats de la région d’institutions fortes à même de faire en sorte que les résultats des élections reflètent le ou les choix librement exprimés par le peuple. »