Touchés par le syndrome de la grève depuis une semaine, les agents du CNC ont fermé l’entrée de leur lieu de travail. Ils souhaitent un meilleur traitement salarial, percevoir la PIP et bien d’autres revendications…
Depuis lundi dernier, au siège du Conseil National de la Communication (CNC), l’institution de régulation de la presse gabonaise, le collectif du personnel a soulevé un mouvement de grève pour revendiquer un certain nombre de droits et de besoins. Il s’agit principalement de réclamer le règlement de la situation administrative de certains agents de l’institution, le droit de bénéficier de la prime d’incitation à la performance (PIP) et la justification de la soustraction à hauteur de 30% des salaires des agents depuis le mois de janvier 2015.
Alors qu’un préavis de grève avait été déposé en juillet 2014 par les membres de ce collectif auprès de leur supérieur hiérarchique, Jean François Ndongou, président de ladite institution, jusqu’à ce jour, les deux premiers points du cahier des charges n’ont pas connu de suite. Une partie des agents du CNC continue d’être payés sous fonds propres de l’institution sans un véritable statut administratif ; alors qu’ils y exercent depuis plusieurs années. A cela s’ajoute le fait que l’on retranche à cette catégorie d’agents 30% de leur salaire depuis cinq mois sans explication ou notification de la part de leur responsable.
Le pire, selon René Mintsa, président du collectif en mouvement, c’est l’absence de communication dans cette enceinte où le dialogue et l’échange devrait dominer dans les rapports entre le personnel et la haute hiérarchie.
En attendant le retour du président Ndongou, actuellement en voyage, le collectif des agents en grève interpelle les autorités compétentes pour prendre en compte leur dossier afin de pallier à ces problèmes qui préoccupent les agents du CNC depuis plusieurs années.
Georges-maixent Ntoutoume