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CHUL : Tout bouge mais les plaintes des patients restent

sage_femme_hopitalLes problèmes d’eau potable à Libreville semblent n’épargner personne. Les patients du centre hospitalier universitaire de la capitale gabonaise en paient actuellement les frais. Sceau et serviette en mains, ces derniers défilent dans les couloirs de l’hôpital, à la quête du précieux liquide…

Au seuil du centre hospitalier universitaire de Libreville, la première vue laisse une belle impression aux visiteurs. Un bâtiment digne d’un hôpital moderne saute aux yeux. Flambant neuf, les malades qui arrivent nourrissent en eux l’espoir d’y être traités. Ici, les choses semblent avoir changé. Mais ce sentiment s’effrite peu à peu au fure et à mesure que l’on progresse dans l’enceinte du premier CHL (centre hospitalier de Libreville) du pays, son ancienne appellation. Un grand bâtiment est en travaux et juste à côté, la vétusté commence à faire surface. Là-bas, dans des bâtiments usés, les malades internés se plaignent chaque jour des conditions d’hospitalisation.

« Médecine interne », peut-on lire sur une pancarte, au mur d’un bâtiment. Au seuil de ce dernier, une forte odeur nauséabonde agresse les narines. Des marches permettent d’accéder au deuxième niveau de cet édifice. Dans le couloir qui semble interminable, la même odeur est présente. Si le sol carrelé est balayé, il n’est pas certain qu’il soit aussi essuyé.

Dans le couloir, on croise facilement des malades, perfusion à la main et accompagnés de leurs proches, allant chercher de l’eau avec des récipients. C’était l’heure du bain. « On se lave dehors devant les passants » nous a confié une malade. Un robinet situé hors du bâtiment est leur unique point d’eau.
La patiente nous permet de visiter sa chambre. Deux lits dont les matelas sont très usés, pas de douche, pas de climatisation. La présence des moustiques oblige à chacun d’apporter son ventilateur ; la chaleur est insupportable.

Pendant notre présence dans la salle, une infirmière portant une blouse et un pantalon jean’s noir et déchiré aux genoux fait irruption. Elle vérifie les perfusions accrochées, regarde le thermomètre de la patiente alitée et ressort, sans rien dire, nous confondant sans doute à des visiteurs. Mais les entrées et venues ne semblent pas être contrôlées.

« Avant de me placer cette perfusion, j’ai fait deux jours sans traitement et après avoir fait tous les examens qu’ils ont demandé, ils ne me disent toujours rien… » s’est plaint une autre dame. Cette dernière a dit être suivi par un jeune infirmier.

Georges-maixent Ntoutoume

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