Marie-Catherine Ntsame Ovono, une fillette de 3 ans, vivant à Nkembo, un quartier populaire du deuxième arrondissement de Libreville, a été arrachée des mains criminelles en fin d’après-midi du mercredi dernier, grâce aux paroles de sa petite compagne de jeux…
Selon les voisins, les parents de la petite Catherine ont remarqué sa disparition dans l’après-midi du mercredi. Pendant les recherches vaines, son amie des jeux, âgée à peu près du même âge, ne cessait de dire à sa maman à elle : « ma copine est partie… ». Malheureusement, vu son âge et vu que l’enfant ne s’exprime pas encore bien, ses dires ont été négligés.
Ce n’est que vers 17h, en allant donner un bain à la petite copine, que sa mère remarqua que la fillette insistait sur cette phrase ; alors, elle demanda à l’enfant : « ta copine est partie où ? », réponse « chez tantine Tet », la voisine vivant dans une chambre située à proximité de l’habitation de la fillette recherchée. Devant la porte de ladite chambre, cette dernière nia la présence de l’enfant chez elle ; mais la maman de la fillette força la porte face au refus de la voisine de grandement l’ouvrir. C’est là que Marie-Catherine Ntsame Ovono fut découverte éventrée, couchée sur le lit.
Selon les voisins, deux hommes, des ressortissants béninois, avec la complicité de la voisine, auraient tenté de vider le corps de la victime de tout son sang comme cela est observé dans la plupart des cas des corps victimes de crimes rituels ; aussi, ont ajouté les voisins, ils avaient déjà ouvert le ventre de la fillette, « ses intestins étaient dehors » ; sans doute, un début de prélèvement d’organes. Deux des suspects se trouveraient actuellement au commissariat de Nkembo.
Conduite dans une clinique de Libreville, des médecins ont pu refermer la blessure. Dans les réseaux sociaux, une photo de Marie-Catherine Ntsame Ovono, luttant entre la vie et la mort sur son lit d’hôpital, anime les débats.
Georges-Maixent Ntoutoume