Un bidon de 5 litres de sang humain a été retrouvé, samedi dernier à Libreville, dans la chambre d’une Gabonaise de 18 ans, Phélia Andjomo Romeno, bourreau présumé de la petite fille de 2 ans, Euphrasie Ntsame, éventrée mercredi au quartier Nkembo, à la faveur d’une perquisition des enquêteurs de la Brigade des recherches et d’intervention (B.R.I).
Dans cette chambre où l’auteur présumé de la tentative d’assassinat sur mineure de mercredi dernier, Phelia Andjomo Romeno est revenue, samedi aux environs de 17h20, les gendarmes ont découvert plusieurs preuves accablantes dont un bidon de sang de 5 litres, un sachet dans un état de putréfaction contenant des organes humains des précédentes victimes, 2 sabres de Samouraï avec lesquels le groupe de malfaiteurs décapitait leurs proies avant toute cérémonie rituelle.
Sur place, les enquêteurs ont donc fait le triste constat d’une pièce ubuesque et répugnante contenant des seringues dont les présumés assassins se servaient pour vider leurs victimes de tout leur sang, ainsi qu’un album photos dans lequel on pouvait voir les victimes passées entre les mains du trio sataniste et sur les visages desquels il était marqué une croix, symbolisant une sorte de mission accomplie.
La venue de l’éventreuse, désignée par ses comparses comme la principale initiatrice de cette cérémonie rituelle, s’inscrivait dans le cadre d’une perquisition menée par les enquêteurs de la B.R.I, service spécialisé des forces de police judiciaire.
D’un pas rassurant, doublé d’une once d’arrogance, la compagne du Béninois Amzat (26 ans), complice et propriétaire de la chambre où le crime a eu lieu, a facilité la perquisition par les limiers, qui tentent de reconstituer les pièces du puzzle.
Cette perquisition, indique une source autorisée, a permis de mettre la main sur des pièces à conviction, accablantes pour les auteurs présumés de l’acte satanique, qui a vu être éventrée Euphrasie Ntsame, une fillette d’à peine 2 ans.
Tout porte à croire, qu’il s’agirait là, de quelques éléments d’une bande organisée de criminels satanistes, qui écument les rues de Libreville, voire l’ensemble des provinces que compte le Gabon.
Il y a deux semaines déjà, un enfant avait été retrouvé mort dans les mêmes circonstances dans un autre quartier de Libreville qui serait le QG (quartier général) des malfaiteurs.
Chose des plus surprenantes ! Le copain de l’éventreuse, Amzat, le béninois de 26 ans, sorti il y a tout juste 2 mois de prison, aurait écopé d’une peine de 5 ans alors qu’il n’en a purgé qu’un an et demi pour les mêmes faits. De plus le père de Phelia Andjomo Romeno, la soit disant chef du trio d’assassins épinglé la semaine dernière, purgerait présentement une peine d’emprisonnement ferme pour ces mêmes pratiques immondes.
Il est à préciser que la perquisition s’est faite en l’absence du procureur de la République et des parents de la victime. Une manière de faire peu orthodoxe en ce qu’elle ne cadre pas avec les principes de l’instruction.
Les présumés assassins auraient été présentés au parquet dans la matinée de lundi. Mais, au grand étonnement de la famille la fillette, ils bénéficient d’une garde à vue prolongée.