Résolu à offrir au Gabon, par tous les moyens, la possibilité de connaître l’alternance, Jean de Dieu Miukagni Iwangou qu’accompagnaient Jean Ping, Didjob Divungui Di Ndingue et Luc Bengono Nsi, est récemment allé présenter aux «amis du Gabon», une offre fondée sur la «sincérité». La démarche du Front de l’opposition pour l’alternance vise à amener les diplomates accrédités au Gabon à édifier le reste du monde sur la situation administrative du président de la République, de déclassifier et porter sur la place publique les avoirs de Delta Synergie, amassés en «duplicité des intérêts du peuple et sécurisés dans le monde». Cette démarche s’inscrit dans la recherche et au nom de la «vérité».
La campagne diplomatique qui a démarré par l’ambassade de France et s’est achevée par celle des Etats-Unis d’Amérique, s’inscrit dans le prolongement de l’action initiée par la diaspora gabonaise à Nantes. «La démarche engagée vise à étendre les limites du monde libre, de manière générale à toute l’Afrique, et de manière particulière au Gabon. On comprend parfaitement que, lentement mais sûrement, le Front vient de changer de braquet», écrit Jean de Dieu Moukagni-Iwangou sur sa page Facebook, ajoutant : «Cette initiative a porté un coup fatal au commerce des indulgences, que le pouvoir en place a toujours honteusement négocié auprès des chancelleries».
Pour le président en exercice du Front, selon les cas, les «amis du Gabon» vont indistinctement avoir un statut institutionnel ou non institutionnel, gouvernemental ou non gouvernemental, étatique ou non étatique. «Le nouvel avenir est un message clair, envoyé à la France officielle, qui doit comprendre qu’elle doit désormais, et de plus en plus, composer avec les peuples pour sauvegarder ses intérêts. Le nouvel avenir est un message clair, envoyé à la France officielle, qui doit restituer la vérité, toute la vérité et rien que la vérité, à un peuple mature, qui saura assumer son destin, et réaliser la concorde avec chacun de ses enfants. Le nouvel avenir est un message clair, envoyé à la France officielle, qui doit mettre fin au commerce des indulgences, trop longtemps concédées à une famille au détriment d’un peuple, appauvri et spolié par un système qui s’abrite sous son hospitalité complice», affirme-t-il.
Pourquoi toujours attendre des autres, pourquoi toujours attendre des supposés ou d’un supposé leader que nous accusons à tord ou à raison d’être en connivence avec un pouvoir qu’ils auraient autrefois servi et qui serait aujourd’hui à l’origine de la situation actuelle (chaos) du pays. Si nous n’avons pas confiance à l’un d’entre eux, alors levons nous tous, comme un seul homme le lundi 22 juin 2015 à 9 heures, tous vêtus d’un tee-shirt blanc ou d’une robe blanche pour les femmes à la place Carrefour Rio et marchons vers la Présidence de la République chasser l’anticonstitutionnel Ali Bongo qui se moque, piétine et bafoue allègrement les lois de notre pays. Quel que soit le dispositif militaire ou de sécurité qui sera mis en place. La libération du Gabon est de notre responsabilité collective. Arrêtons d’attendre un messie qui ne viendra jamais. Lundi 22 juin 2015 sera la date du départ définitive d’Ali Bongo et de son association d’apatrides mafieux du Gabon. Si cela n’est pas fait, alors taisons nous à jamais et laissons ce qui se battent et risquent leur vie au quotidien pour sortir le pays de la situation actuelle.
A lundi 22 juin 2015 à 9 heures au Carrefour Rio.
Je suis JEN.