Le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (Unicef), a renouvelé, ce vendredi à Libreville, son appel pour abolir le travail des enfants, au profit d’une éducation gratuite, de qualité et obligatoire, à l’ occasion de la Journée mondiale contre le travail des enfants, indique un communiqué de presse parvenu à la rédaction de l’AGP.
L’article 32 de la Convention internationale relative aux droits de l’Enfant affirme que les Etats parties reconnaissent le droit de l’Enfant d’être protégé contre l’exploitation économique et de n’être astreint à aucun travail comportant des risques ou susceptible de compromettre son éducation ou de nuire à sa santé ou à son développement physique, mental, spirituel, moral ou social, souligne le communiqué.
« Cette année, la Journée mondiale contre le travail des enfants promeut ‘’l’importance d’une éducation de qualité dans la lutte contre le travail des enfants », a annoncé l’Unicef, dans un communiqué de presse publié il y a quelques jours.
Dans ce même communiqué, l’organisme onusien propose des stratégies aux Etats pour lutter efficacement contre le travail des enfants.
Il s’agit d’offrir une éducation de qualité, gratuite et obligatoire à tous les enfants ; de donner aux enfants plus âgés, qui n’ont jusqu’à présent pas reçu d’éducation formelle, la possibilité de suivre des programmes de formation professionnelle ciblés.
Il s’agit également de garantir la cohérence et l’application des lois sur le travail des enfants et la fréquentation scolaire et de promouvoir des politiques de protection sociale pour encourager la fréquentation scolaire.
Au Gabon, la lutte contre le travail des enfants fait partie des politiques nationales pour le développement au point où plusieurs activités contre le trafic des enfants ont permis de décourager bon nombre d’exploitants.
De source officielle, plusieurs enfants provenant d’Afrique de l’Ouest et victimes de la traite, sont conduits illégalement au Gabon pour y travailler. Au plan national, on observe également des cas d’exploitation des enfants à des fins économiques. Malgré les efforts déjà déployés par les autorités compétentes en partenariat avec l’Unicef, le phénomène reste présent au Gabon.