Chers compatriotes,
Chers amis,
Compagnons de lutte.
Je confirme être bien arrivé à Paris aujourd’hui, jeudi 18 juin 2015, avec cap sur Nantes où se déroulera, demain vendredi 19 juin, lors de la Manifestation de la Vérité, le deuxième Acte de l’inexorable processus devant conduire à la destitution immédiate d’Ali Bongo Ondimba par le peuple gabonais. Nous comptons y recevoir officiellement, des mains des autorités de Nantes, la réponse qui nous avait été promise le 5 juin.
Mais, attention, nous ne sommes pas naïfs. Nous SAVONS exactement ce qui va arriver ou risque d’arriver à Nantes et nous y sommes préparés.
Pour ceux qui ne comprennent toujours pas l’enjeu de ce mélodrame qui est en train de se dérouler sous nos yeux, retenez ceci:
A Nantes, il n’y a que TROIS CHOSES mathématiquement prévisibles qui puissent arriver, et nous sommes préparés pour chacune de ces éventualités, de la manière suivante:
1) OPTION 1: Les Services d’Etat Civil de Nantes nous signifient leur incapacité de retrouver trace de la naissance le 9 février 1959 à Brazzaville d’un certain Alain Bongo ou Alain Bernard Bongo. CONSÉQUENCE: Ali Bongo a menti sur ses origines. Il tombe automatiquement sous le coup de l’Article 10 de la Constitution gabonaise avec, en sus, le crime de faux et usage de faux. CONCLUSION: Ali Bongo doit partir. Dès lors, la manifestation de Nantes (Acte 2) devient le coup d’envoi du processus de destitution immédiate d’Ali Bongo Ondimba.
2) OPTION 2: Les Services de l’Etat Civil de Nantes nous délivrent, comme promis, un acte de naissance sans filiation (s’il existe), ce qui établirait naturellement la naissance le 9 février 1959 à Brazzaville d’un certain Alain Bongo ou Alain Bernard Bongo. CONSÉQUENCE: Nous comparons cet acte de naissance fourni par Nantes aux actes précédemment utilisés par Ali Bongo. Comme nous SAVONS déjà les actes précédemment utilisés par Ali Bongo comme des FAUX, il y aura, FORCÉMENT et INÉLUCTABLEMENT, un constat de FAUX qui démontrera qu’Ali Bongo Ondimba aura fait usage de faux pour accéder frauduleusement à la magistrature suprême du Gabon. Compenons-nous bien ici: en matière de loi, la fourniture d’un acte correctif (celui de Nantes) n’annule pas le PREMIER CRIME (les deux faux en circulation) car nous savons très bien que, si la Cour constitutionnelle du Gabon avait bien fait son travail en 2009, elle aurait, sur la base des ces actes NON CONFORMES, disqualifié Ali Bongo Ondimba de la candidature en 2009 et si Ali Bongo avait été disqualifié, il ne serait pas président parjure du Gabon aujourd’hui, exactement comme l’avait argué Luc Bengono Nsi en 2009. CONCLUSION: Ali Bongo doit toujours partir. Dès lors, la manifestation de Nantes (Acte 2) devient, là encore, le coup d’envoi du processus de destitution immédiate d’Ali Bongo Ondimba par le peuple gabonais.
3) OPTION 3: Les Services d’Etat Civil de Nantes, à cause des pressions qui auraient pu être exercées sur elle par le régime de François Hollande tentant de sauver les meubles de la Françafrique, se rétracte et décide de ne plus nous donner de réponse dans un sens comme dans l’autre. Dans ce troisième cas, cela ne change rien à l’équation. L’absence de délivrance de document doit, automatiquement, être interprétée par les Gabonais comme une INEXISTENCE de document. Dans ce cas, nous retombons automatiquement dans l’OPTION 1 sus-cité, c’est-à-dire qu’Ali Bongo aura menti sur ses origines. Dès lors, il tombe automatiquement sous le coup de l’Article 10 de la Constitution gabonaise avec, en sus, le crime de faux et usage de faux. CONCLUSION: Ali Bongo doit toujours partir. Dans ce cas encore, la manifestation de Nantes (Acte 2) devient le coup d’envoi du processus de destitution immédiate d’Ali Bongo Ondimba par le peuple gabonais.
BREF: Tous les chemins de Nantes mènent, INEXORABLEMENT, INELUCTABLEMENT, IRRÉMÉDIABLEMENT, MATHÉMATIQUEMENT, INCONTOURNABLEMENT, à la destitution d’Ali Bongo Ondimba par le peuple gabonais.
Aujourd’hui, 18 juin, était mon anniversaire passé dans l’avion entre New York et Paris. J’espère que, demain, les services de l’état civil à Nantes me feront un beau, très beau cadeau d’anniversaire…
Car après Nantes…. cap sur le Gabon… pour l’Assemblée Constituante (Comprenez Assemblée Destituante)
D’un BUNKER de GUERRE, quelque part à Paris
Votre très dévoué,
Dr. Daniel Mengara
Président, mouvement Bongo Doit Partir-Modwoam
Porte Parole, Diaspora Engagée d’Amérique du Nord