« Les résultats obtenus à ce jour sont globalement satisfaisants », a affirmé Régis Immongault, le ministre gabonais de l’économie, au sujet de la croissance économique de son pays, mardi 22 juin, lors de la conférence marquant le cinquième anniversaire de l’implantation d’Oxford business group au Gabon.
Le ministre de l’économie, de la promotion des investissements et de la prospective a dressé un bref bilan du plan stratégique Gabon émergent, pour mettre en relief les avancées obtenues depuis 2010. Ainsi, le taux de croissance est passé de 3 à 6% en moyenne. Il a donné des chiffres montrant la régression du poids du pétrole sur l’économie, ce qui justifie selon lui, l’ampleur de la diversification du secteur économique ces dernières années : « alors que ce produit (pétrole) représentait 29,3% du PIB en 2010, son poids n’est plus que de 21,1%, à fin 2014 ».
Parmi les réformes qui ont permis de parvenir à ces résultats, la modernisation du cadre juridique apparait comme un facteur important : « le code minier et le code pétrolier ont par exemple été modernisés en vue de générer un meilleur développement de ces secteurs, de favoriser la transformation locale et de renforcer la responsabilité sociale… ».
Prenant la parole à son tour, Robert Tashima, le directeur éditorial Afrique d’Oxford business group, a conforté la position de Régis Immongault sur la progression économique du Gabon tout en prenant en compte les inquiétudes : « Certains parmi vous peuvent se poser la question face à un prix du baril en baisse, ainsi qu’une conjoncture internationale difficile, et étant donné les défis budgétaires, comment peut-on parler de perspectives optimistes pour l’économie gabonaise ? ». Le représentant du group Oxford a expliqué que « Depuis le lancement du premier rapport OBG sur le Gabon en 2010, The Report : Gabon 2010, nous avons constaté une augmentation permanente d’abonnements pour nos publications. Désormais nous avons plus de 100,000 abonnés à travers le monde pour The Report : Gabon 2015, dont la plupart en Europe, suivi par les Amériques et l’Asie ».
Georges-Maixent Ntoutoume