Après avoir chanté l’hymne du parti, Alexandre Barro Chambrier, ancien ministre du Pétrole d’Ali Bongo a pris la parole. Il a lu une déclaration dans laquelle, ses amis et lui, disent tout le mal qu’ils pensent des hommes de mains du président.
« Les profito-situationnistes aux chaussures enfoncées dans la boue des chemins tortueux de l’enrichissement astronomique sans cause. Un petit groupe à la légitimité politique douteuse, et à la compétence technocratique toujours attendu. »
Dans l’après-midi, les proches d’Ali Bongo incriminés ont désigné Denise Makamne pour donner la réplique. Elle a plutôt été conciliante : « Nous sommes au-delà de ces petites positions. Nous ne sommes pas là pour nous opposer aux députés. »
Les frondeurs persistent, ils ne quittent pas le PDG, le Parti démocratique gabonais au pouvoir depuis 47 ans. Ils ont décidé de créer en son sein un courant politique dénommé « Héritage et Modernité ». Et pour éviter de couler le parti, ils demandent à Ali Bongo de convoquer urgemment un congrès extraordinaire.
Ali Bongo, devant le journaliste Franco-Camerounais Alain Focca a déclaré lui même, que son acte de naissance était une pièce fausse. Alors, pourquoi les institutions en charge par l’observation de « la voie de fait » ne le destituent pas? Sont elles aux services de l’Etat ou d’une personne: Ali Bongo et sa bande d’apatrides mafieux? Sont elles sous la contrainte de la nébuleuse puissante mafia franc-maçonnerie française? La seule préoccupation de l’heure est la « destitution pure et simple » d’Ali Bongo. Il n’y a et il n’y aura pas de 2016. Ali Bongo selon les termes de la Loi fondamentale actuelle est « Anticonstitutionnel ». Il doit être pure et simplement destitué ou emmené à l’être. « Point final ». Toute autre manigance sera considérée par la Dynamique « Ça Doit Se Faire Maintenant », comme une « Haute Trahison ».