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Une assemblée constituante comme arme de destitution du pouvoir des Bongo

Daniel Mengara, président du mouvement Bongo doit partir, BDP, et porte-parole de la diaspora politiquement engagée en Amérique du Nord, a présenté l’hypothèse d’une assemblée constituante comme arme de destitution du «pouvoir dictatorial quinquagénaire des Bongo», vendredi 14 août, à la Chambre de commerce de la capitale gabonaise, à la faveur d’une conférence de presse qu’il a animée.

C’est en raison de l’absence affichée de toute volonté de dialogue constructif, responsable et patriotique par le pouvoir en place, que le président du BDP s’est dit résolu à la mise en œuvre d’une assemblée constituante, présentée comme seul recours pacifique du peuple face à la tyrannie d’en face. Tout en déclarant : « Je me donne donc pour tâche aujourd’hui de convaincre mes collègues de l’opposition que c’est là, le seul agenda politique qui vaille la peine d’être adopté si nous voulons que la prochaine élection présidentielle au Gabon porte en elle la volonté du peuple, c’est-à-dire, le respect du verdict des urnes».

Autrement dit, le porte-parole de la diaspora politiquement engagée de l’Amérique du Nord est venu partager avec les gabonais les recommandations des assises sur l’avènement d’un Gabon nouveau, tenues du 24 au 26 juillet à Montclair aux Etats-Unis. Elles se résument à l’instauration de la démocratie au Gabon par la voie de la révolte populaire.

Dans ce schéma, a indiqué Daniel Mengara, il convient, tout d’abord, de cesser toute alternative de discussion avec le pouvoir. Une attitude soutenue par le refus d’organiser une conférence nationale souveraine demandée par la société civile et la classe politique de l’opposition en 2010. A en croire Daniel Mengara, l’avantage d’une assemblée constituante réside dans le fait qu’elle ne soit pas élitiste et n’attend pas l’onction du pouvoir. Elle dépend donc de la volonté du peuple qui détient le pouvoir politique.

Dès lors, l’assemblée constituante va déboucher sur la proclamation d’une nouvelle République avec en toile de fond, une révision constitutionnelle, et partant, un toilettage en profondeur du code électoral.

Dans un tel contexte, il n’y aurait plus matière à s’échiner sur la candidature unique de l’opposition à la prochaine présidentielle. Tant, chaque gabonais qui en ressent l’envie aurait la liberté de concourir au suffrage de ses compatriotes.

Il ne reste plus qu’aux leaders de l’opposition et au peuple d’apprécier le projet de l’assemblée constituante, et d’y adhérer, soulignait le président du BDP, Daniel Mengara.

Henri Gauthier

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