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Réseaux maçonniques : Il faut sauver le «frère» Accrombessi !

Maixent-Accrombessi111Sous le coup d’une information judiciaire ouverte à Paris (France) en août dernier, le directeur de cabinet et maître-assistant du grand maître de la Grande loge du Gabon (GLG) pourrait être radié s’il venait à être mis en examen.

La position du président de la République est des plus inconfortables depuis quelques temps. Et pour cause : son plus proche collaborateur, en l’occurrence son directeur de cabinet, est sous le coup d’une information judiciaire, ouverte par le tribunal de grande instance de Paris en France, le 3 août dernier, pour «corruption active et passive d’agents publics étrangers, abus de bien sociaux, blanchiment et recel de ces délits, faux et usage de faux». Maixent Accrombessi a beaucoup à perdre dans cette affaire. Pour la présidence de la République, le coup pourrait être rude parce que, loin d’être un modeste membre de la Grande loge de France (GLF), le directeur de cabinet du président de la République, croit savoir François Koch, est aussi le maître-assistant d’Ali Bongo, lui-même grand maître de la Grande loge du Gabon (GLG) et membre de la Grande loge nationale française (GLNF). Or, selon certains maçons, si le bras-droit du grand maître de la GLG est mis en examen, il pourrait être évincé de son poste, suspendu de l’obédience française, ou pire, radié des effectifs.

Le journaliste-bloggeur à L’Express rappelle d’ailleurs qu’«en 2009, François Stifani, alors grand maître de la GLNF, avait nommé Accrombessi grand expert du collège national actif». C’est dire l’intérêt et la confiance accordés à celui qui est aujourd’hui accusé de nombreuses fautes. Mais si Maixent Accrombessi n’est plus «grand expert», d’aucuns pressentent qu’il pourrait lui arriver la même chose qu’à son mentor, François Stifani, radié de la GLNF, avant de se lancer dans un lutte judiciaire acharnée contre ses contempteurs. Il faut donc le sauver à tout prix.

Pour son avocat, Me Francis Szpiner, lui-même membre du Grand orient de France (GODF), il s’agit dans un premier temps de détruire les arguments de l’accusation, en démontrant que son client n’avait pas de pouvoir politique il y a dix ans, les infractions supposées datant de 2005 quand il n’était que conseiller du ministre de la Défense nationale. Au sein de la GLG, l’on s’active, depuis quelques temps, pour trouver les voies de sortie, en vue de désamorcer cette crise. C’est désormais à coup d’approches discrètes de personnalités d’influence, de démentis et de menaces que l’on tente de sauver ce frère qui risque gros, en espérant que cela attendrisse le doyen des juges d’instruction parisiens, déjà en charge de l’affaire dites des «Biens mal acquis». Tout reste à voir.

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