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Succession Omar Bongo : Ali Bongo, le philanthrope ?

Omar-Bongo-heritageSi le président de la République affirme avoir œuvré pour que certains de ses frères et sœurs ne figurant pas sur le testament laissé par son père puissent intégrer l’indivision, certains documents rendus publics par la presse nationale et internationale ne corroborent pas toujours cette version.

Ali Bongo n’aurait pas accepté que certains membres de sa fratrie ne bénéficient pas de l’héritage de leur géniteur. Ainsi, aurait-il décidé d’en discuter avec son ainée Pascaline afin que les exclus puissent intégrer la succession Omar Bongo Ondimba. «À sa mort, mon père, feu Omar Bongo Ondimba, n’a laissé qu’un testament rédigé depuis plusieurs années et dans lequel tous les héritiers ne figuraient pas. Quelle a été ma réaction ? Ma réaction a été d’en discuter avec ma sœur Pascaline et de veiller à ce que ceux qui ne figuraient pas dans ce testament puissent aussi bénéficier de l’héritage de leur père. Ainsi, nous avons fait en sorte que dans certaines structures, dans lesquelles, la famille était actionnaire, nous avons adjoint et amené tous les autres enfants qui n’étaient pas actionnaires à l’être comme nous», a-t-il récemment affirmé.

Invité par Alain Foka sur le plateau de l’émission le «Débat africain» de Radio France internationale (RFI), le président de la République a dit avoir dû se séparer de ses parts dans certaines sociétés pour faire de la place à ses frères et sœurs. «Le premier geste qui était le mien a été de réduire ma part d’héritier dans certains nombres d’affaires pour en amener d’autres pour que ceux-là puissent bénéficier pour plus d’équité au sein, déjà, de tous les enfants et ça mes frères et sœurs le savent», a-t-il lancé.

Visiblement agacé qu’on lui rappelle les plaintes intentées contre lui par sa sœur cadette, Ali Bongo a vite fait d’affirmer que cette dernière fait bel et bien partie de ceux qui ont bénéficié de sa compassion et de sa générosité «À l’origine Onaïda Maïsha Bongo Ondimba n’était pas dans le testament et c’est moi qui ai fait en sorte qu’elle le soit», a-t-il dit. Une affirmation quelque peu en contradiction avec les révélations de nos confrères Mediapart et Echos du Nord. Si le média en ligne français a rendu publics des actes de notoriété ainsi que des procès-verbaux de conseil de famille, l’hebdomadaire gabonais avait publié un échange de correspondances entre Pascaline Bongo et Chantal Myboto Gondjout, la première demandant à la seconde de signer au nom de sa fille – mineure à l’époque des faits – en vue de permettre l’intégration d’autres enfants dans la succession. Ce qui fut naturellement fait.

Visiblement, la succession Omar Bongo Ondimba n’est pas prête d’être liquidée. Pour un patrimoine estimé au Gabon à environ 300 milliards de francs, on peut comprendre les velléités des uns et des autres.

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