Des gabonais de France se sont opposés sans succès, lundi après-midi, à la réception du président Ali Bongo Ondimba par son homologue français, François Hollande au palais de l’Elysée.
Un rassemblement des opposants au régime de Libreville a eu lieu sur les Champs Elysée pour condamner l’attitude de la France, qui à quelques mois de la présidentielle au Gabon, déroule le tapis rouge au numéro un gabonais, Ali Bongo Ondimba inévitablement candidat à sa propre succession.
Sur des pancartes ou banderoles tenues par des manifestants en colère, les parisiens et autres touristes francophones circulant sur l’une des plus belles avenues du monde pouvaient facilement lire « Gabon : Association de malfaiteurs à l’Elysée ! Non à la caution de la France pour Ali Bongo Ondimba en 2016 » ou bien « Ali Bongo dégage. Ali Bongo dehors. Libérez les prisonniers politiques »…
Cette petite agitation considérée comme une tempête dans une tasse de thé n’a rien changée sur l’agenda du président gabonais qui a été bel et bien reçu par son homologue français à l’Elysée pour évoquer entre autres, l’avenir des relations bilatérales et montrer que les liens un temps distendus entre Paris et Libreville restent étroits.
Jacques Jarele SIKA