Le président gabonais, Ali Bongo Ondimba a déclaré hier, au sortir de son audience avec son homologue français François Hollande, au palais de l’Elysée, que l’interpellation de manière particulière de son directeur de cabinet Maixent Accrombessi « relevait simplement de la politique spectacle ».
« On a voulu humilier le Gabon par la manière dont cette interpellation a été conduite », s’est indigné le numéro un gabonais répondant aux questions de la presse française sur le perron de l’Elysée.
Ali Bongo a regretté ce qui s’est passé le 3 août dernier à l’aéroport de Paris.
Le 3 août dernier, Maixent Accrombessi a été interpellé à l’aéroport de Paris alors qu’il s’apprêtait à monter dans un avion pour Libreville au Gabon. Il séjournait sur le territoire français depuis plusieurs semaines.
Jacques Jarele SIKA