Aux côtés du secrétaire général du Parti démocratique gabonais, PDG au pouvoir, Faustin Boukoubi, Me Francis Nkéa Ndzigue a déclaré hier, vendredi 18 septembre, à la Direction Générale de Recherches, DGR, dans le cadre de l’interpellation arbitraire du militant PDG Serge Maurice Mabiala, par ailleurs membre fondateur du groupe Héritage et Modernité, que son client ne se reconnaissait pas dans les accusations portées contre lui.
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« Nous avons longuement discuté sur les charges qui pèsent sur lui, et apparemment, il semble ne pas être en phase avec tout ce qui lui est reproché. Donc il n’y a aucune inquiétude à se faire, il ne reconnait rien de tout cela », a confié aux journalistes Me Nkea Ndzigue, assisté à l’occasion de Me Théodore Ndimine Moussodou. Les deux avocats, accompagnaient la délégation de ce parti allée s’enquérir de la situation du militant Serge Maurice Mabiala, gardé à vue à la DGR depuis le jeudi 17 septembre.
« Passées les 48 heures de garde à vue prévues par le code de procédures pénales, nous allons entamer d’autres démarches ! », soulignait Me Francis Nkea Ndzigue, avant de quitter, visiblement confiant, les services de la Direction Générale de Recherches. Une sérénité partagée par le secrétaire général du PDG, Faustin Boukoubi, aux membres de la famille de Serge Maurice Mabiala, avec lesquels il s’est également longuement entretenu dans les environs de la DGR.
Serge Maurice Mabiala a été interpellé à son domicile le jeudi 17 septembre dernier à 7 heures du matin, sans mandat d’amener. Les charges contre lui n’ont été signifiées que deux jours après, par le procureur de la république près le Tribunal spécial de lutte contre la délinquance financière et économique, Sidonie Flore Ouwé, qui, visiblement pas très certaine des charges qu’elle porte contre l’ex Ministre Mabiala, a choisi de parler au conditionnel.
Paul Davy