Après avoir été contraint de suspendre ses activités, du fait d’un oléoduc percé, le pétrolier français a récemment annoncé avoir repris ses activités d’évacuation de brut sur le tronçon Coucal-Rabi Nord.
Le 4 septembre dernier, Maurel &Prom avait dû faire face à une «situation de force majeure», qui l’avait contraint à décider de l’«interruption de l’évacuation du pétrole sur l’oléoduc de 12 pouces au Gabon». Un coup dur pour le pétrolier français, qui a connu un début d’année plutôt difficile, avec une chute vertigineuse du montant de ses transactions et une baisse du chiffre d’affaires de 47%. L’annonce, il y a deux semaines d’«un percement de l’oléoduc 12 pouces, à 2,5 km de Coucal, dans une zone forestière» avait donc compliqué davantage ses calculs.
Si les travaux de réparation et de remplacement des équipements endommagés avaient aussitôt été lancés, Maurel & Prom avait indiqué que l’interruption de l’évacuation du pétrole brut sur le tronçon entre Coucal et la jonction de l’oléoduc 18 pouces Rabi Nord devait durer une semaine tout au plus. Malgré un léger retard, la junior française a annoncé, le 21 septembre dernier, avoir renoué avec la production et l’évacuation de son brut depuis le 18 septembre courant. Le groupe a, par ailleurs, indiqué avoir profité de ce temps pour renforcer les points faibles du réseau, en vue d’assurer une plus grande sécurité dans le cadre des activités. Evaluée à 29 000 barils par jour, la capacité actuelle de production des champs du permis Ezanga, détenu à 80% par Maurel &Prom, devrait donc être maintenue. C’est du moins le souhait et l’objectif visé par l’opérateur.