C’est finalement au 8 octobre prochain qu’a été renvoyé hier à Nantes, en France, l’appel en référé d’une des filles d’Omar Bongo Ondimba, Onaïda Maïsha Bongo Ondimba, enfant qu’il a eu avec Chantal Myboto. La sœur consanguine supposée d’Ali Bongo réclame que l’acte de naissance de l’actuel président du Gabon soit versé au dossier de succession, en vue du partage de l’héritage légué par feu Omar Bongo Ondimba aux siens.
Le report a été demandé par l’avocat d’Ali Bongo. Sauf que le parquet a estimé que ce report ne pouvait s’étaler sur plusieurs mois, comme souhaité par la défense.
Pour rappel, parmi les 53 héritiers déclarés d’Omar Bongo Ondimba, seul l’actuel président du Gabon n’aurait pas versé à ce jour au dossier, son acte de naissance, relève Eric Moutet, avocat d’Onaïda Maïsha Bongo Ondimba, à l’origine de cette saisine des juridictions françaises.
Début février dernier, Onaïda Maïsha Bongo Ondimba avait sollicité une copie de l’acte de naissance d’Ali Bongo auprès du procureur de la République de Nantes. Une fin de non-recevoir lui a été opposée le 16 mars par le parquet de cette ville française, qui lui avait signifié que seul le notaire chargé de la succession avait qualité d’exiger cet acte d’état civil au parquet. D’où sa saisine du tribunal de grande instance, en référé.
Précisons que l’officier d’état civil de Nantes, qui avait déjà déclaré en novembre 2014 ne pas détenir ce document, s’est récemment rebiffé le 18 juin dernier, en dévoilant à l’opinion ce qui s’apparente à un nouveau vrai-faux acte de naissance d’Ali Bongo vraisemblablement issu de ses archives. Document dont l’autenhticité prête à controverse, au regard de grossières incohérences.
Imony Kombile Giowou
Article publié le 25 septembre 2015