Dans l’attente du Forum Citoyen qui sera organisé au Gabon du 9 au 10 octobre 2015 sous l’égide du journal français ‘’Libération’’, Laurent Joffrin, directeur de la Rédaction de ce quotidien a tenu à préciser que la plateforme organisée à Libreville n’a pas vocation de « donner des leçons » au Gabon ni même à l’Afrique mais plutôt de discuter de l’avenir.
Après une expérience de sept ans en France, le Forum Citoyen de Libération se déporte vers le continent africain. Libreville, la capitale gabonaise, est la première ville du continent à accueillir la plateforme d’échange intellectuel dédiée à l’avenir du continent. Ce continent désormais perçu comme l’avenir socio-économique de la planète au regard des enjeux économiques en cours.
Durant deux jours, du 9 au 10 octobre 2015, au stade de l’amitié sino-gabonaise d’Angondjé, experts africains et internationaux, intellectuels, entrepreneurs africains, politiques, membres de la société civile et journalistes débâteront des questions liées au volet social, à la démocratie, à la croissance, au terrorisme, à la jeunesse du continent, au développement durable et à la révolution numérique.
L’Afrique, en effet, est selon Laurent Joffrin, directeur de la Rédaction de Libération, en pleine mutation sociale, économique mais aussi politique. Le taux de croissance économique du continent est nettement supérieur à la moyenne mondiale. La main-d’œuvre formée se fait au fil du temps abondante sans oublier les mutations industrielles qui suivent petit à petit leur cours.
D’ici les trente prochaines années, le continent africain devrait former ¼ de la population mondiale. L’objectif de l’organisation à Libreville au Gabon du Forum Citoyen après un report de l’évènement au Maroc n’est pas comme l’a souligné Laurent Joffrin, de « donner des leçons » à l’Afrique mais d’accompagner l’évolution économique, politique et sociale du continent. « On souhaite participer à un mouvement qui tend vers une de progrès », a estimé Laurent Joffrin.
La rencontre qui s’ouvre le 9 octobre doit donc permettre à chacun de parler librement. « C’est le pluralisme (d’idées) qui fera évolué les choses et qui fera en sorte que la situation sur le plan politique social et économique s’améliore », explique le directeur de la rédaction de Libération.
C’est par l’appui technique, financier et logistique des partenaires nationaux et internationaux comme, le Bureau de coordination du plan Stratégique Gabon Emergent, l’OCDE, Transparency International, la Banque mondiale, les médias France 24, Africa n°1, Rfi pour ne citer que ceux-là, que Libération est parvenu à déporter son forum vers l’Afrique et au Gabon en particulier.
