A l’issue du Conseil des ministres de ce lundi 26 octobre 2015, Léon-Paul Ngoulakia a été limogé de la Caistab, tandis que Michel Ondinga quitte la direction générale des douanes et droits indirects.
Le communiqué final du Conseil des ministres du lundi 26 octobre courant a rendu public un mouvement du personnel de la haute administration que certains présageaient au regard de l’actualité des dernières semaines. Ainsi, Léon Paul Ngoulakia a été limogé de la Direction générale de la Caisse de stabilisation et de péréquation (Caistab).
Bien évidemment, du fait que Léon Paul Ngoulakia, ancien patron du Conseil national de sécurité et «frère» du président de la République, a tout récemment démissionné du Parti démocratique gabonais (PDG, pouvoir), on pouvait s’y attendre… mais pas de sitôt. Si l’oncle du concerné, Jean-Boniface Assélé, président du Centre des libéraux réformateurs (CLR) a qualifié cette démission politique d’«acte solitaire et suicidaire», Léon-Paul Ngoulakia revient d’Italie d’où il a ramené un succès avec la signature, le 20 octobre dernier à Pérouse, d’un contrat avec ma compagnie italienne Eurochocolate pour le développement d’une chaîne d’approvisionnement du cacao.
Par ailleurs, Alain Ndjoubi Ossamy, jusque-là directeur général de la Société gabonaise des transports (Sogatra) a été nommé, par le même conseil des ministres, directeur général des Douanes et droits indirects. Il remplace Michel Ondinga Ngouengoué en poste depuis le 21 février 2013. Avant de quitter ses fonctions celui-ci a réussi avec succès le lancement du projet de reforme sur le contrôle des conteneurs avec notamment l’introduction du scanner des conteneurs dans les principaux ports du Gabon ; une innovation saluée par les opérateurs économiques qui ont trouvé dans cette reforme un gain de temps.
