Le gouvernement gabonais a décidé de la construction de deux centres pour la prise en charge des enfants autistes et trisomiques à Libreville, selon le communiqué du conseil des ministres de lundi dernier.
Cette décision vise également, l’épanouissement et l’autonomisation de ces enfants, ainsi que l’établissement des partenariats avec les organismes intéressés et la gestion desdits centres selon les standards internationaux.

Ces centres baptisés « Akomgha » en langue Fang, signifie la relique en français et « Ndossi » en langue Punu, qui veut dire le rêve.

Lesdits centres, fruits de la convention de coopération entre le Gabon et le Royaume du Maroc, seront composés de divers services, entre autres, éducatif, administratif, social, statistique, financier, médical.

La construction de ces deux centres est le fruit de la signature en juin dernier d’un accord entre le Gabon et le Maroc au cours de la dernière du souverain marocain au Gabon.

A l’issue cet accord le Maroc s’est engagé à construire également quatre centres de prise en charge des enfants atteints d’autisme et de trisomie (Akanda, Lambaréné, Port-Gentil et Makokou).

L’autisme ou plus généralement les troubles du spectre autistique (TSA) sont des troubles du développement humains caractérisés par une interaction sociale et une communication anormales, avec des comportements restreints et répétitifs. Cette maladie touche une personne sur 150 dans le monde.

La maladie est bien présente au Gabon, mais la prise en charge pose encore problème par manque de structures et des personnels formés. Le Gabon ne compte que 4 à 5 orthophonistes basés à Libreville.

Quand à la trisomie 21, une seule structure (Horizon nouveau) existe. Elle a été créée en 1996 par Edith Lucie Bongo Ondimba, la défunte épouse d’Omar Bongo Ondimba également décédé.