La nouvelle taxe, sortie de nulle part, serait déjà payée dans l’impôt imposé aux transporteurs. Le SYLTTEG s’insurge et dénonce ce prélèvement financier considéré comme du vol organisé par les autorités de la commune d’Owendo.

C’est sous une fine rosée que Robert Menié et quelques membres du Syndicat Libre des transporteurs terrestres du Gabon (SYLTTEG) ont tenu vendredi, un point de presse pour dénoncer l’application d’une taxe considérée comme une arnaque municipale. Les syndicalistes affirment s’être acquittés de toutes les charges imposées chaque année par la mairie d’Owendo, durant le premier semestre 2015. Ils ne comprennent par conséquent pas d’où provient cette nouvelle taxe que les autorités municipales disent devoir retirer sur le transport des marchandises achetées par leurs clients.

Selon le président du SYLTTEG, Le 23 octobre dernier, une note de la mairie expliquait que cette taxe est destinée aux clients et non aux transporteurs. La somme de 10.000 FCFA devrait donc être exigée aux acheteurs pour le transport des produits achetés. Or le syndicat estime que la taxe sur la marchandise leur ait déjà prélevé en même temps que celle sur la propreté.

Aussi, Robert Menié et ses collègues dénoncent cette « surtaxe quotidienne, c’est une mesure antisocial, vu que le président de la République avait décidé de suspendre la TVA sur les matériaux de construction… ». Cette décision de défiscalisation fût prise pour permettre à tous les gabonais de pouvoir se bâtir un logement.

Avant d’entamer des démarches vers la justice, le SYLTTEG a choisi de lancer un ultime appel à Jeanne Mbagou, maire d’Owendo, afin de suspendre cette taxe considérée comme un frein au bien-être du gabonais lambda.

Georges-Maixent Ntoutoume