La Croix-Rouge gabonaise en partenariat avec l’Union Européenne (UE), a procédé mardi à Libreville, au lancement du projet de lutte contre le paludisme dans le but d’améliorer l’état de santé des populations des quartiers sous intégrés de la capitale gabonaise et de la commune d’Owendo.

« L’utilisation des moustiquaires imprégnés et les opérations d’assainissement ont permis d’éradiquer le paludisme dans certains pays’’, a déclaré le président de la Croix-Rouge gabonaise, Dr Guy Patrick Obiang Ndong, appelant à l’implication de tous face à ce combat dans l’intérêt général.

Ce projet qui devra s’étendre partout à Libreville a été lancé en présence de plusieurs personnalités dont le directeur général du programme national de lutte contre le paludisme (PNLP), Razack Safiou.

Il vise notamment à améliorer l’état de santé des femmes enceintes et des enfants de moins de 5 ans. Ces deux catégories sociales ont été ciblées du fait de leurs expositions aux risques du virus, qui continue de tuer un enfant chaque minute en Afrique, selon la représente de la délégation de l’Union Européenne, (UE) Diego Zurdo.

Selon lui, l’UE en soutenant ce projet entend contribuer à la dynamique de renforcement des connaissances, attitudes, Pratiques (CAP) des populations en matière de lutte contre le paludisme.

Ce projet passera par des campagnes de sensibilisation sur les modes de transmission, les facteurs de risque du paludisme, l’utilisation des moustiquaires imprégnées à longue durée, la prise en charge par la CNAMGS, l’appropriation par les populations des mesures d’hygiène et d’assainissement de leur environnement.

Prévu pour durée de 3 ans, et initié dans le cadre d’appels à projet de l’UE, celui-ci a donné lieu à la signature d’un contrat de subvention de 311,567 de FCFA financé à 90% par l’UE en faveur de sa mise en œuvre dans les quartiers sous intégrés des communes de Libreville et d’Owendo, a précisé M. Diego Zurdo.

Les quartiers ciblés qui doivent dans un premier temps être visités par les équipes de la Croix-Rouge gabonaise sont entre autres, Awendjé, Kinguelé, Kalicak, PK6, Ondogho(…). ‘’Les résultats démographiques de l’enquête et l’orographie de ces quartiers, le cycle du paludisme montre que c’est là où il y a des courts d’eau responsable du moustique du paludisme’’, a-t-il conclu.

Pour sa part, Le 5e maire adjoint de Libreville, chargé de la santé, Nicaise Sickout Iguendza, a invité les parties prenantes à une véritable mobilisation pour la réussite de cet évènement.

« En s’appropriant ce projet, les populations parviendront à entretenir leur environnement avec plus de responsabilité, gérer leurs ordures ménagères », a déclaré l’autorité municipale, estimant que celui-ci va toucher à la fois les secteurs contribuant à l’amélioration des conditions de vies des populations tels que la santé.