La commission chargée de la mise en place du futur code de protection sociale, en lieu et place d’un code de sécurité social vieux de 40 ans, a été mise en place lundi, à la Chambre de commerce de Libreville, à la faveur d’une cérémonie présidée par le vice-Premier ministre en charge de la Prévoyance sociale et de la solidarité nationale, Paul Biyoghé Mba.
Au-delà du secteur formel, le futur code de protection sociale, prendra en compte le secteur informel et devant s’arrimer à l’évolution actuelle de la société gabonaise, a déclaré le vice- Premier ministre chargé de la Prévoyance sociale, Paul Biyoghé Mba.
«La sécurité sociale ne peut rester figée si elle évolue dans un environnement en pleine mutation », a fait savoir M. Biyoghé Mba.
Ce nouveau code va cerner tous les pans importants de la vie. D’où la mise en place par le premier responsable de la Prévoyance social, d’une commission diversifiée, composée des travailleurs, des employeurs, du conseil d’Etat, du conseil économique et social ainsi que le gouvernement, avec trois ou quatre représentants de toutes les activités informelles. Indiquant que les travaux débuteront incessamment.
L’objectif poursuivi par le prochain code de protection sociale, est de permettre une consultation plus aisée, une meilleure applicabilité de la coordination des régimes et un meilleur maillage de la protection sociale des populations vivant au Gabon.
«Alors que depuis 1975, soit 40 ans, notre pays a vu sa population multipliée par 3 sur cette période, sa richesse nationale a quasiment été multipliée par 6, notre code est demeuré inchangé, immobile, comme figé dans l’histoire », a rappelé le membre du gouvernement.
Selon le vice-Premier ministre, les textes, qui régissent tant la Caisse nationale de sécurité sociale (Cnss), la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (Cnamgs), le Fonds national d’aide sociale (Fnas) et la Caisse des pensions et des prestations familiales des fonctionnaires (Cppf), nécessitent d’être revisités, puis harmonisés en un seul code.
Ce nouvel outil social aura, entre autres avantages, une adaptation appropriée susceptible de régler dans le temps, les problèmes et autres difficultés qui ne manqueront pas de survenir à l’avenir dans la mise en œuvre de cette politique, a souligné Paul Biyoghé Mba.