Des experts des pays membres de la Communauté économique et monétaires des Etats de l’Afrique centrale (CEMAC) ont validé mardi, à Libreville, une stratégie commune en vue d’harmoniser leurs politiques en matière des finances publiques.
Il s’agit d’une stratégie configurée en trois grands axes : veiller à une bonne coordination de tous les acteurs en la matière sur le terrain (FMI, Banque mondiale, PNUD, la Coopération française et bien d’autres), création d’un réseau de praticiens des finances publiques pour la Communauté, ainsi que la mise en place d’un dispositif de formation en ligne pour les différents corps des finances publiques.
Une feuille de route a donc été commise pour l’opérationnalisation de la démarche adoptée. Elle consistera entre autres à effectuer une programmation concertée des activités de la Commission avec les partenaires techniques et financiers. Cela dans l’optique de conduire un processus récurrent d’ajustement pour obtenir une programmation intégrée des activités qui tiennent compte des cycles de partenaires (FMI, BM…).
C’est en 2011 que le conseil des ministres des la CEMAC avait adopté un nouveau cadre harmonisé de gestion des finances publiques. Avec une cadence relativement lente, il est prévu toutefois qu’au 31 décembre 2017 au plus tard, ces directives soient transposées au sein des architectures juridiques nationales des Etats membres, exceptées certaines dispositions se rapportant à la comptabilité générale qui pourront prendre deux années supplémentaires.
On pris part à ces travaux de réflexion de Libreville, le président de la commission de renforcement des capacités, Paul Tasong, les responsables de la réforme des finances publiques en zone CEMAC, ainsi que ceux de la République démocratique du Congo (RCD) et de Sao Tome et Principe.