Les dépenses du bureau du Programme des nations unies pour le développement (PNUD) Gabon ont enregistré une baisse au cours des deux plus récents cycles de programmation (2007-2011 et 2012-2016) passant de 40 405 595 $ à 22 854 269 $ jusqu’en décembre 2014 , a indiqué ce mercredi à Libreville la représente résidente de cette institution au Gabon, Mme Marie Evelyne Petrus-Barry.
Selon la représentante résidente du Pnud au Gabon, le statut de pays à revenu intermédiaire de tranche supérieure du Gabon d’une part et de l’autre la chute du baril de pétrole enregistrée depuis 2013 n’aide pas à limiter substantiellement l’érosion des ressources du Pnud au Gabon.
« C’est ainsi que les bureaux du Pnud dans les pays à revenu intermédiaire devraient connaitre une présence différenciée et axer leurs interventions sur les dimensions stratégiques et de développement des capacités. Des réformes dont le bureau du Pnud Gabon n’y échappe pas », a-t-elle confié.
En effet, une phase de restructuration pour garantir sa viabilité financière en tenant compte des capacités de mobilisation des ressources et du volume des activités est en cours. Cependant des gaps de capacités en résultent dans les domaines de forte concentration du Pnud.
Sur cet aspect, Mme Barry a indiqué que les tâches seront menées en concertation avec les autorités nationales, afin de trouver des solutions adéquates pour renforcer l’efficacité et la qualité du bureau pays en réponse aux priorités nationales.
Les domaines de concertation identifiés dans le premier cycle 2007-2011 du programme du Pnud au Gabon, portaient sur la stratégie de croissance et de réduction de la pauvreté, tandis que le second cycle 2012-2016 prenait en compte la promotion de la bonne gouvernance, l’environnement et le développement durable, la lutte contre la pauvreté, la lutte contre les maladies, le genre, ainsi que la promotion et la protection des droits de l’homme.