Le projet gouvernemental d’insertion et de réinsertion de 2 500 jeunes dénommé ‘’Un jeune, un métier’’, a été lancé officiellement jeudi à Libreville, par le ministre délégué en charge de la formation professionnelle des jeunes, Nicole Christiane Assélé, à travers la signature de deux conventions avec les ONG Malachie et Sifos, a constaté un journaliste de l’AGP.

Réparti sur une période de trois mois, le projet a pour objectif essentiel d’offrir des formations qualifiantes à plus de 2 500 jeunes sortis du circuit scolaire et chômeurs, issus des communes de Libreville, Akanda et Owendo, indique la convention.

Il s’agit de former des jeunes de 16 à 35 ans, dans des domaines variées tels la plomberie, la coiffure, la soudure et l’ébénisterie.

Le même accord prévoit également la prise en compte des jeunes chômeurs qualifiés de l’Ecole nationale d’art et de manufacture (ENAM) et de l’Institut nationale de la jeunesse et des sports (INJS).

‘’Ces jeunes déscolarisés, souvent inactifs et éloignés du marché du travail, nous avons le devoir de les prendre en compte’’, a déclaré la ministre délégué qui martelait ainsi sa volonté de mener le projet au-delà de sa phase expérimentale actuelle.

Les responsables des ONG concernées, forts de leur expertise, animeront dans les prochains jours, des ateliers sociaux et culturels. L’objectif étant dans leur cas, de capitaliser leur savoir et détecter chez les apprenants du programme, d’éventuelles aptitudes pour les activités proposées.

Lors de cette phase pilote, les jeunes recevront deux types de cheminement: le premier dans les différents centres de formation de Libreville, à savoir, les Centres de formation professionnel publique de Nkembo et de Basile Ondimba. Le deuxième au Ciadfor et la formation-emploi dans les entreprises.

En prélude à cette formation qui sera sanctionnée d’une attestation et d’un kit, une caravane d’inscription va sillonner les principales artères de Libreville, Owendo et Akanda du 22 février au 12 mars 2016.