La jeunesse d’Oyem entend tourner la page en accordant sa confiance au président de la Convention nationale de l’interposition (CNI), à qui elle a promis un soutien massif lors de la prochaine présidentielle.
Candidat déclaré à la prochaine présidentielle, le président de la Convention nationale de l’interposition (CNI) est sur le pont. A l’issue de sa tournée dans le Woleu-Ntem, Dieudonné Minlama a animé une rencontre citoyenne, le 20 février dernier à Oyem. A cette occasion, il a échangé avec les jeunes, qui lui ont promis leur soutien. «Nous vous garantissons notre soutien car vous prônez la rupture et le changement chers à toute la jeunesse gabonaise», a lancé un éleveur du cru. «J’invite tous les jeunes à s’inscrire sur les listes électorales afin que nous puissions prendre notre avenir en main», a poursuivi Bruno Effack.
Dans le même sens, une élève a reconnu que le Gabon traverse une période délicate, le désir de changement se faisant de plus en plus vif au sein de la population. «Les gens nouveaux sont donc un espoir pour l’ensemble des citoyens gabonais qui rêvent de vivre une alternance au sommet de l’Etat», a déclaré Danielle Samina Ada Edzang. «C’est pourquoi nous ne pouvons accorder notre confiance qu’à celui qui mettra l’accent sur les problèmes des jeunes», a-t-elle ajouté.
En gros, la jeunesse d’Oyem serait déterminée à accompagner Dieudonné Minlama. «Nous sommes prêts à vous suivre et à combattre à vos côtés si vous nous apportez la démocratie et le changement tant souhaités par les jeunes, et que nos aînés n’ont pas pu faire», a soutenu un enseignant. «Nous les jeunes, nous avons besoin d’une nouvelle espérance, d’un Gabon nouveau. Et si les besoins que nous exprimons correspondent aux ambitions que vous avez pour le Gabon, nous vous suivront», a ajouté Wilfried Mezui Nkoghe.
Ces promesses de soutien ont visiblement enchanté le président de la CNI, qui a invité toute la jeunesse oyémoise, en âge de voter, à s’inscrire sur les listes électorales. «Je vous engage à prendre le leadership de la marche vers un changement véritable au Gabon. Je vous engage à plus d’audace et de responsabilité», a-t-il lancé. «Je sais que vous êtes déçus de nos aînés qui ont fait des détournements des biens publics, du sectarisme, du clientélisme, du despotisme, de l’immoralité, des crimes rituels, de l’exclusion, du tribalisme des valeurs et principes de gestion de notre pays», a-t-il poursuivi. «C’est pour vaincre tous ces maux et offrir une autre voie, afin d’éviter aux jeunes le dilemme de choisir entre le mal et le pire, que j’ai créé la CNI et que je me suis porté candidat à la prochaine élection présidentielle en misant particulièrement sur les jeunes», a conclu Dieudonné Minlama.