L’Union nationale a réagit à l’annonce, le 29 février 2016, de la candidature d’Ali Bongo à la prochaine présidentielle. Le parti d’opposition annonce qu’il lui opposera «une résistance farouche». Ci-après le communiqué in extenso.
Déclaration de l’Union Nationale suite à l’annonce de candidature d’Ali Bongo Ondimba
La déclaration de candidature de Monsieur Ali Bongo est une insulte de plus au peuple gabonais qu’il a déjà traité de chien il y a quelques jours, alors qu’il se trouvait à Franceville.
Alors que le peuple gabonais demande au chef de l’Etat de l’éclaircir sur sa situation administrative, Ali Bongo le traite de « chien qui aboie, lui étant la caravane émergente qui passe ».
Depuis 2009, l’Opposition gabonaise en général, et l’Union Nationale, en particulier, évitent de souffler sur les braises allumées par un régime mafieux, arrogant ayant à sa tête un individu au passé douteux et sans papier.
Il est clairement établi que cet homme, pour se hisser par la force au sommet de l’Etat, a fait usage de faux.
Le dernier épisode de ce qu’il convient d’appeler « la saga de l’acte de naissance d’Ali Bongo » remonte au 19 février 2016 quand, donnant suite à une plainte pour faux et usage de faux, introduite au cabinet du Procureur de la République près le Tribunal de Nantes, ce dernier écrit : « Les faux ont été rédigés au Gabon et utilisés dans ce pays lors de l’ouverture de la succession ». Ce qui confirme les propos tenus sur les antennes de RFI par M. Ali Bongo Ondimba, y reconnaissait lui-même que tous les documents qu’il a présentés depuis 2009, notamment celui contenu dans son dossier de candidature et celui publié dans un organe de presse français étaient des faux.
L’Union Nationale appelle le Peuple gabonais à la vigilance et l’invite à se mobiliser, afin de ne pas se laisser abuser une seconde fois.
Notre Parti ne saurait, en effet, tolérer que la candidature d’un individu, ayant déjà violé la Constitution en 2009, un homme sans acte de naissance, dont on ne connaît ni la filiation, ni les origines et, encore moins, la date et le pays de naissance, s’impose à nouveau par la force, à la tête du Gabon.
Nous lui opposerons une résistance farouche !