Ali Bongo Ondimba a été investi par acclamation candidat du Parti démocratique gabonais (PDG) à l’élection présidentielle de 2016 lors d’un congrès extraordinaire jumelé avec le 48e anniversaire du parti, ce samedi au Jardin botanique. Le Président du parti a reçu le traditionnel flambeau des mains de Faustin Boukoubi, comme un mandat des militants pour porter haut son appel mobilisateur ‘Changeons ensemble’.
Lors son discours prononcé dans une salle enfiévrée, en présence de celle qui l’accompagne au quotidien, Sylvia Bongo Ondimba, le président du PDG a pris la mesure de la confiance que les militants lui ont accordée et s’est engagé à apporter les changements attendus par les Gabonaises et les Gabonais, en quête toutes et tous d’une vraie égalité des chances. Lançant au passage une invitation à la vigilance, face aux « faux prophètes » et autres « pompiers pyromanes. »
Une vingtaine de jours après la présentation du ‘programme pour l’égalité des chances’ -« l’Homme au centre de l’action et de l’ambition » – le candidat du PDG a souligné la « nécessité de libérer les talents de notre peuple, sans discrimination aucune » en imposant « une rupture avec la vieille culture du favoritisme, les vieilles habitudes de s’offrir indument des privilèges immérités en marginalisant et en excluant de nombreux talents et intelligences dont le pays a besoin ». Pour une société véritablement solidaire, « à l’image des grandes démocraties caractérisées par l’engagement à élargir les droits des plus vulnérables ».
Porté par les vivats et les salves d’applaudissements, résolument tourné vers l’avenir, Ali Bongo Ondimba a lancé : « Nous devons briser ensemble le cercle de l’inutilité et bâtir un meilleur vivre-ensemble fondé sur l’inclusion et le mérite. » Pour construire avec eux le Gabon, il rappelle sa vision d’une société juste et hospitalière, articulée sur les piliers de l’égalité, pour l’éducation et la formation professionnelle, pour l’emploi, pour l’accès aux soins de santé de qualité, pour les femmes et pour le combat contre les privilèges.
« N’ayez pas peur. Restez confiants. Les changements dont je vous parle sont à notre portée. Portez-le dans nos quartiers et nos villes. Dites à nos populations, à nos compatriotes que nous sommes porteurs du véritable changement que notre pays attend. Le changement c’est nous ».