A l’occasion du congrès et du 48e anniversaire du Parti démocratique gabonais (PDG), le président de la République a reçu mandat de défendre son parti lors de la prochaine présidentielle.
Ali Bongo a été investi par acclamation candidat du Parti démocratique gabonais (PDG) à l’élection présidentielle de 2016 lors d’un congrès extraordinaire jumelé avec le 48e anniversaire de ce parti, le 12 mars dernier à Libreville. Le président de la République sortant a reçu le flambeau des mains du secrétaire général du PDG afin de défendre son mot d’ordre : “Changeons ensemble“.
Dans son discours, le candidat du PDG a dit prendre la mesure de la confiance que les militants lui ont accordée, s’engageant à apporter les changements attendus par des populations en quête d’une réelle égalité des chances. Au passage, il a appelé à la vigilance face aux «faux prophètes» et autres «pompiers-pyromanes».
Une vingtaine de jours après la présentation du “Programme pour l’égalité des chances“, celui qui est désormais candidat du PDG officiel a souligné la «nécessité de libérer les talents de notre peuple, sans discrimination aucune» en imposant «une rupture avec la vieille culture du favoritisme, les vieilles habitudes de s’offrir indument des privilèges immérités en marginalisant et en excluant de nombreux talents et intelligences dont le pays a besoin». A cette fin, il s’est engagé à élargir «les droits des plus vulnérables».
Porté par les vivats et salves d’applaudissement, Ali Bongo a lancé : «Nous devons briser ensemble le cercle de l’inutilité et bâtir un meilleur vivre-ensemble fondé sur l’inclusion et le mérite.» Il a rappelé sa vision d’une société juste et hospitalière, fondée sur l’égalité dans l’éducation et la formation professionnelle, l’emploi, l’accès aux soins de santé, les droits des femmes et la lutte contre les privilèges. «N’ayez pas peur. Restez confiants. Les changements dont je vous parle sont à notre portée. Portez-le dans nos quartiers et nos villes. Dites à nos populations, à nos compatriotes que nous sommes porteurs du véritable changement que notre pays attend. Le changement c’est nous.»
