La China Gezhouba group corporation (CGGC) a décroché le marché de construction du barrage hydroélectrique de Mitzic, au détriment de la Compagnie de développement des énergies renouvelables (Coder) qui tardait à lancer les travaux.
Initialement confiée à la Compagnie de développement des énergies renouvelables (Coder), la construction du barrage hydroélectrique FE 2 de Mitzic vient d’être cédée à China Gezhouba group corporation (CGGC). «L’expertise de l’entreprise chinoise n’est plus à démontrer au regard de leurs nombreuses réalisations aussi bien chez eux, en Chine, que dans plusieurs pays africains», a laissé entendre le ministre délégué à la Forêt, au cours d’une séance de travail avec l’entreprise chinoise, en présence du directeur général de l’Energie et du gouverneur du Woleu-Ntem, le 17 mars dernier à Mitzic. «Les Chinois viennent nous apporter leur expérience. Nous devrions protéger cette coopération vielle de plus de 40 ans déjà et en plus, on aura besoin, sur ce chantier, de gens qui se concentrent au travail pour en ressortir avec une expertise locale», a poursuivi Crépin Gwodok.
Revenant sur ce revirement, le directeur général de l’Energie a expliqué que le contrat signé en 2010 sur la base d’un partenariat public-privé n’a pas satisfait aux attentes du gouvernement. Jusqu’en 2013 rien n’avait véritablement avancé. «En prenant ses responsabilités, le gouvernement vient de trouver un partenaire idéal, CGGC dont la présentation de ce jour fait en même temps office de prise de possession du site», a souligné Aristide Ngari.
Le directeur général de la CGGC, Zhilei Chang, pour sa part, a annoncé que 400 emplois directs seront créés localement dans le cadre de ce projet.
En février dernier, une délégation de l’entreprise chinoise avait rencontré le ministre de l’Energie et des Ressources hydrauliques à Libreville. Les deux parties ont négocié la construction de la centrale électrique FE 2 à Mitzic et une autre sur les chutes de l’impératrice Eugénie dans la Ngounié au centre-sud du pays. Le coût de ces projets est évalué à 119 milliards francs.
