Les dépenses liées à la santé ont représenté 9% des dépenses totales de l’Etat en 2014.
Si le Gabon s’était engagé à consacrer 15% des dépenses publiques à la santé, plus de quatre ans après la Déclaration d’Abuja, on est encore loin de cet objectif, bien que d’aucuns assurent que de nombreux efforts ont été entrepris. A la faveur de l’atelier de restitution des résultats des comptes de la santé, l’on a appris que les dépenses publiques en la matière n’ont représenté que 9% des dépenses de l’Etat en 2014. Au total, les dépenses de santé ont représenté plus de 292,8 milliards de francs, soit 3% du PIB, en baisse par rapport aux comptes 2013.
A en croire le ministère de la Santé, de la Prévoyance sociale et de la Solidarité nationale, les postes de dépense les plus courants sont les maladies non transmissibles (34,31%), le paludisme (9,5%) et les maladies transmissibles liées à la santé de la mère et de l’enfant. Parmi les moins courantes, les soins de santé préventifs, qui ne représentent qu’une faible portion des dépenses de santé, soit 6,07%.
Alors que les dépenses en matière de santé au Gabon sont principalement le fait de soins curatifs, l’on apprend que plus de 57,34% des dépenses des ménages sont liées à la consommation de médicaments.
Si le gouvernement, reconnaissant des dysfonctionnements, a assuré que les objectifs en la matière seront atteints d’ici à 2020, ce rapport fournit des données pouvant aider à l’amélioration des politiques publiques en matière de santé.