Les agents de la municipalité de Libreville ont cessé leurs activités depuis le 25 mars dernier.
La mairie de Libreville est, une nouvelle fois, secouée par une grève. A travers ce mouvement lancé le 25 mars dernier, les agents revendiquent notamment le reclassement après stage et codification ; les avancements automatiques ; le redéploiement des agents de retour de stage ; le retour dans leurs administrations d’origine des agents de l’administration centrale en poste à la mairie; la valorisation et l’harmonisation des indemnités de transport. A cela s’ajoutent la régularisation de la situation de Ledoux Mbovoué, privé de salaire depuis plusieurs mois du fait de son engagement syndical, et la remise officielle des diplômes aux deuxième et troisième promotions de l’Ecole de préparation aux carrières administratives (EPCA).
Depuis le 25 mars dernier, les services d’état-civil et les cimetières sont donc fermés. Un énième mouvement qui devrait inciter Rose Ossouka Raponda et son équipe à prendre des mesures urgentes pour l’amélioration des conditions de vie et de travail des agents municipaux.
Auteur : Jean-Thimothé Kanganga