L’association Défis de femme a clos, le 4 avril courant, sa caravane de remise de tables-bancs dans la province de l’Estuaire.
Le 5 octobre dernier, Défis de femme lançait la première édition de son programme dénommé «Education pour tous». Six mois après, l’association, organisatrice du concours Miss Gabon, œuvrant en partie dans l’aide et le suivi à l’éducation des jeunes femmes et des personnes en difficulté, a clos sa caravane de remise de tables-bancs dans la province de l’Estuaire. Une opération qui s’est achevée par les écoles publiques de Ntoum et Bikélé, le 4 avril dernier.
Si lors du lancement du programme, le secrétaire général de Défis de femme avait affirmé qu’il est important de réhabiliter les établissements, parce qu’«il s’agit des lieux où nos enfants passent la plus grande partie de leur temps tout au long de l’année scolaire», il a dit avoir entendu les préoccupations des responsables des écoles. A Ntoum et à Bikélé, Défis de femme a offert 100 tables-bancs à chacune des écoles, comme elle l’avait fait, il y a plus d’un mois, au lycée d’Oloumi et à l’école publique de Lalala à Libreville. «Sans tenter de nous substituer à l’Etat, nous nous sommes sentis un devoir de soutenir ces différents établissements qui en ont exprimé le besoin. Il s’agit de 400 tables-bancs au total qui ont été offerts dans le but de permettre à pas moins de 800 jeunes apprenants de suivre leurs enseignements dans de meilleures conditions, ainsi que de leur offrir de plus grandes chances de réussite», a dit Serge Abessolo, avant d’ajouter : «Nous avons choisi cette période où les élèves sont en vacances de Pâques, de sorte qu’à leur retour, ils découvrent qu’ils ne seront plus assis à trois voire quatre par banc comme il était de coutume depuis plusieurs années dans ces écoles.»
Si le programme «Education pour tous» vise également la création d’un partenariat entre Défis de femmes et les établissements qui n’ont pas manqué d’exprimer d’autres doléances, des séances de travail avec les responsables d’établissements et les associations de parents d’élèves (APE) seront lancées prochainement. «L’idée est de responsabiliser chacun de nos partenaires, particulièrement les parents d’élèves qui sont un pilier de l’éducation de nos enfants, et dont le rôle au sein des écoles est bien plus important qu’il n’y paraît», a justifié le secrétaire général de Défis de femmes.
