Le secrétaire général de la présidence de la République a tenu à réagir, le week-end écoulé, aux propos de l’avocat franco-sénégalais, au sujet de l’élection de 2009 et sur son appréciation de la situation politique actuelle au Gabon. Ci-après l’intégralité du communiqué y relatif.
«Il y a quelques jours, un organe de presse public français a offert ses micros et caméras, avec une rare complaisance, au sieur Robert Bourgi.
Près d’un quart d’heure durant, il nous a été donné de voir un personnage fort douteux, qui symbolise, jusqu’à la caricature, l’hydre moderne voué inexorablement à la perte de l’Afrique, répandre fielleusement ses mensonges et inepties, et annoncer, d’un ton joyeux, un supposé apocalypse au peuple gabonais.
Le plus surprenant néanmoins, demeure à notre sens, après toutes ses précédentes déclarations, qu’il puisse encore se trouver des individus, journalistes, pour faire foi aux boniments d’un maître-chanteur reconnu, dont l’action n’est guidé que par le ressentiment dû au refus catégorique des plus hautes autorités gabonaises d’acheter le pseudo silence de sicaires mafieux, émissaires d’une époque révolu d’écrivains-journalistes du ventre de la place de Paris.
De même, on ne peut que constater, avec grande désolation, la servilité d’une opposition gabonaise qui a trouvé chez ces bourreaux de l’Afrique sa source d’inspiration et ses maîtres à penser.
Face à ces manœuvres de déstabilisation à peine voilées, pour ne pas dire évidentes, la présidence de la République assure au peuple gabonais souverain que le président de la République, chef de l’Etat, ne déviera point des engagements qu’il a toujours pris devant vous, engagés que vous êtes avec lui dans l’entreprise au long cours de construction d’un Etat de droit que nous voulons républicain et respecté, et d’une société pacifique, prospère et plus juste au service de tous.»
Par Etienne Massard Kabinda Makaga,
secrétaire général de la présidence de la République, Porte-parole de la présidence de la République.