La fin de la concession de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) au Gabon s’approche à grands pas (elle s’achève l’an prochain), sans que l’État ne se soit encore prononcé.
Après des années de relations houleuses avec Veolia, société française dirigée par Antoine Frérot et actionnaire majoritaire de la SEEG avec 51 % des parts, les autorités ont demandé conseil au cabinet Deloitte, mais son rapport, attendu pour le premier trimestre 2016, n’a toujours pas été livré… faute de paiement. Simple retard lié aux difficultés financières d’un État touché par la chute du pétrole ou signe que le choix est fait ? À un an de l’échéance, un appel d’offres international pour remplacer Veolia paraît de moins en moins probable.