Les relations franco-gabonaises s’étaient assombries, mi-janvier, après une sortie malencontreuse de Manuel Valls sur un plateau de télévision (le Premier ministre avait critiqué les conditions de l’élection du président gabonais, en 2009).
Tout est apparemment rentré dans l’ordre. À l’Élysée, on se déclare agréablement surpris par l’accord donné par Ali Bongo Ondimba à la présence d’observateurs de l’Union européenne lors de l’élection présidentielle du 28 août. On veut y voir un gage de transparence… Le scrutin s’annonce serré, et l’opposition redoute qu’il soit entaché de fraudes.