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Présidentielle 2016 : les doutes des adversaires d’Ali Bongo

La Cour constitutionnelle aurait refusé de recevoir les requêtes présentées par les candidatsOye Mba et Ben Moumbamba, au motif qu’ils étaient forclos.

Les institutions chargées de l’organisation de l’élection présidentielle ont visiblement décidé de parler d’une même voix au détriment de l’application du droit. En opposant une fin de non-recevoir à la requête des candidats de l’opposition d’entrer en possession du dossier du candidat Ali Bongo Ondimba pour ce qui est de la commission électorale, puis de recevoir la requête d’Oyé Mba pour ce qui est de la Cour Constitutionnelle, ces structures auraient choisi, selon l’opposition, d’afficher leur partialité et leur refus de lire et de dire le droit. «Devant ce qu’il faut considérer comme un déni de droit et un abus de pouvoir, le peuple n’a d’autre choix que de se mobiliser, de se mettre debout et de lutter pour mettre fin à l’imposture», a déclaré le coordonnateur de l’Union sacrée pour la patrie à la faveur d’un point presse.

Les soixante-douze heures légales, après la publication officielle de la liste des candidats retenus, n’ont donc pas été profitables à tous les candidats de l’opposition inscrits dans la démarche de contestation. Selon les adversaires d’Ali Bongo, la commission électorale se serait rendue indisponible et la Haute Cour aurait donné des instructions à l’entrée pour qu’aucun candidat ou son représentant ne puisse y avoir accès dans les délais.

Pourtant, selon des sources concordantes et proches de l’opposition, l’envoyé de Casimir Oyé Mba est arrivé à la Cour constitutionnelle presque en fin de journée, le greffier de l’institution étant en déplacement, la requête du sociétaire de l’Union nationale était frappée de forclusion lorsque le greffier est revenu à la Cour constitutionnelle. Il reste que les requêtes de Guy Nzouba Ndama et Jean Ping, arrivées à temps, ont été réceptionnées.

«Il est à craindre que la Cour constitutionnelle ne rende au plus tard le samedi 23 juillet 2016, son verdict et valide, à l’instar de la Cenap et comme en 2009, la candidature illégale d’Ali Bongo Ondimba, au mépris de la loi et des recours faits aussi bien par les candidats que par de nombreux citoyens à titre individuel », redoute Albert Ondo Ossa.

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