Dans un entretien sur France 24, le porte-parole du gouvernement gabonais condamne les violences post-électorales et prône la fermeté, même s’il reconnaît que l’issue du scrutin peut susciter de la « colère » au sein des partisans de Jean Ping.
Sans surprise, le porte-parole du gouvernement du Gabon, Alain-Claude Bilie By Nze, accuse Jean Ping, dans un entretien avec France 24, vendredi 2 septembre, d’être à l’origine des violences ayant suivi le résultat de l’élection présidentielle.
« Jean Ping avait annoncé qu’il n’accepterait pas le résultat des élections » et il tente aujourd’hui de « faire apparaître Libreville aux yeux du monde comme une capitale à feu et à sang », affirme le porte-parole du gouvernement, qui assure que le président Ali Bongo fait, lui, tout son possible pour « ramener le calme et la sérénité » dans le pays.
Selon lui, ce ne sont pas deux, mais une personne qui a trouvé la mort à Libreville. Alain-Claude Bilie By Nze, qui critique au passage certains « journalistes sur place » qui « ne rendent pas toujours compte de la réalité des faits », affirme également qu’aucun bombardement n’a eu lieu sur le QG de Jean Ping, considéré par le gouvernement comme étant le repère des pilleurs.
Concernant le recompte des voix bureau par bureau, le porte-parole du gouvernement gabonais estime que celui-ci « a déjà été fait avec des représentants de tous les candidats ». « Si on doit recompter, il faut d’abord passer par la phase du contentieux électoral, saisir la Cour constitutionnelle et nous le ferons », assure-t-il.