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Je ne veux pas que l’on tue des Gabonais (Ali Bongo Ondimba)

Le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba a dans un discours radio télévisé mardi soir à Libreville, affirmé qu’il ne veut pas qu’on tue des gabonaises ou toute autre personne vivant au Gabon dans le cadre des violences post-électorales.

« Je ne veux pas que l’on tue des Gabonais ou toute autre personne vivant au Gabon pour prouver que l’impensable existe », a déclaré le président gabonais dans ce premier discours solennel qu’il a consacré à l’avancement du processus électoral.

« J’appelle donc les Gabonais à la vigilance et à l’esprit critique », a lancé le numéro un gabonais.

« Je ne veux pas que la vie de nos compatriotes devienne un argument politique pour des désespérés prêts à tout », a-t-il ajouté dans son discours consacré à l’avancement du processus électoral en cours dans le pays.

« Le candidat malheureux à la présidence a déposé un recours devant la Cour constitutionnelle. J’ai également déposé devant la Cour constitutionnelle des éléments démontrant la violation de notre code électoral », a-t-il annoncé.

« La Cour rendra ses conclusions conformément à la loi et aux délais constitutionnels. J’ai donc décidé, comme je l’ai toujours fait depuis que ce processus électoral a été engagé, de faire confiance à nos institutions et à la démocratie », a-t-il rappelé.

Pour Ali Bongo Ondimba, les violences post-électorales qui ont secoué le Gabon étaient suscitées par les propos violents de ses adversaires.

« On a crié au putsch ? Et on a attaqué l’Assemblée nationale. On a crié au bâillonnement de la liberté d’expression ? Et on a attaqué la télévision nationale et des télévisions privées. On a incendié un quotidien et saccagé une imprimerie. On a parlé de peuple en colère ? Et on a retrouvé dans la rue des éléments armés, infiltrés et téléguidés, qui ont tiré sur nos forces et dont le but ultime est de semer le chaos », a-t-il démontré avant de déduire « les paroles ont toujours précédé les actes pour tenter de justifier ces mêmes actes, et les rendre légitimes ».

« Je sais que la violence ne laisse qu’une chose derrière elle ; cette chose c’est le malheur », rappelle l’ex ministre de la Défense sous Omar Bongo Ondimba.

« Dans ce cadre, j’ai demandé aux autorités compétentes de prendre toutes les dispositions pour que d’un côté, la sécurité des Gabonais soit assurée dans les gestes les plus simples de leur vie quotidienne et que, d’un autre côté, nous puissions mener toutes les vérifications possibles pour faire la lumière sur ces propos irresponsables qui visent à discréditer le Gabon et imposer une stratégie de la peur et de la terreur », conclu-t-il avant de confier le pays sous la bénédiction de Dieu.

Carl Nsitou

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